La Conférence internationale du gaz (GWC 2012) ouvre mardi à Kuala Lumpur ses sessions plénières avec un débat sur un marché mondial du gaz déstructuré qui cherche à s'intégrer. Le premier des quatre grands débats, prévus lors de la 25e édition de cette conférence internationale, sera animé par plusieurs panélistes, dont les PDG de Gasprom et Royal Dutch Shell Alexey Miller et Peter Voser et la directrice de l'Agence internationale de l'Energie Maria Van Der Hoeven. Le gaz comme ‘‘créateur de croissance'' a besoin de nouvelles perspectives pour s'imposer comme une énergie d'avenir, observe l'union internationale du gaz (UIG) qui souligne dans sa présentation pour ce débat que l'expansion de cette énergie a été souvent pénalisée par les facteurs géopolitiques, économiques et sociales. A l'ouverture honorifique des travaux de cette conférence, considérée comme le plus important forum gazier, le premier ministre malaisien, Nadjib Tun Razak a suggéré l'indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole pour assurer le financement des projets gaziers. L'augmentation de l'offre gazière devrait aider les pays hors OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) à faire face à la demande croissante en électricité et à se substituer au charbon, une énergie très polluante, a-t-il soutenu. Les facteurs géopolitiques ont eux aussi entravé l'investissement gazier dans des pays comme l'Iran, l'Irak et la Libye, disposant d'importantes réserves gazières, reconnait l'union internationale du gaz, l'initiatrice de ce forum triennal. L'intégration du marché mondial du gaz a besoin de projets gaziers de grande envergure, de ressources financières importantes, de chaines d'approvisionnement et des usines à gaz de techniques avancées. Les trois autres débats de cette conférence traiteront de la sécurisation de l'approvisionnement, de l'augmentation de la demande et du gaz comme soutien à une croissance mondiale durable.
