Les participants aux travaux du 1er colloque national sur Okba Ibnou Nafaâ el Fihri ont recommandé, lundi au terme des travaux de cette rencontre tenue à Sidi-Okba (18 km de Biskra), la création d'un musée consacré à cette grande figure de l'Islam. Les recommandations des séminaristes ont insisté sur la nécessité d'un musée spécialement conçu pour cette personnalité, sans préciser le lieu souhaité pour son implantation. Selon les participants, un musée permettrait de pérenniser l'héritage légué par ce compagnon du prophète (QSSSL), tout en offrant la possibilité aux visiteurs algériens ou étrangers de s'informer, le temps d'une visite, des connaissances essentielles à retenir sur cette phase essentielle dans l'histoire du Maghreb. Les chercheurs et les historiens présents à Biskra au cours de cette rencontre ont également estimé que le colloque sur Okba Ibnou Nafaâ gagnerait à bénéficier d'une envergure internationale pour "contribuer à la réécriture de l'histoire de l'Islam en Afrique du Nord et au Maghreb central". Il a été recommandé, en outre, de tenir ce colloque annuel durant le mois d'octobre et non plus au mois de juin, afin de rapprocher la date de cette rencontre avec la célébration du 1er Novembre 1954. Okba Ibnou Nafaâ est mort en martyr au lieu-dit T'houda, près de Sidi-Okba, la ville qui porte son nom et où il est enterré. Il est considéré comme un compagnon du prophète Mohamed (QSSSL) (sahabi) du fait qu'il fut son contemporain, a indiqué à l'APS le cheikh Abdelkader Othmani, membre du Conseil supérieur islamique (CSI) et cheikh de la zaouia Ali Ben Amor de Tolga (Biksra). Ce colloque organisé au complexe culturel islamique de Sidi-Okba, a été ouvert samedi dernier par Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des wakfs.