Le 7ème festival national de la chanson actuelle s'est ouvert tard dans la soirée de dimanche, donnant lieu à une soirée inaugurale tout en rythmes, animée par un groupe d'artistes, à leur tête le chanteur Mohamed Lamine. Si l'édition précédente de cette rencontre s'était déroulée au théâtre romain, le festival de cette année s'est déplacé au stade Ali Abdou qui a accueilli un public fort nombreux composé de jeunes et de familles, en présence des autorités locales, dans une ambiance de grande fête qui s'est poursuivie jusqu'aux aurores. Cette manifestation qui se poursuivra jusqu'au 6 juillet, sera dédiée aux jeunes chanteurs algériens qui se produirons à Guelma, haut lieu du mouvement national et de la guerre de libération, dans le contexte de la commémoration du cinquantenaire de l'indépendance. L'animation de la première soirée dont l'ouverture a été retardée jusqu'à 23 heures, a été assurée par la troupe El Khadra des Aissaoua de Guelma, ainsi que par Chaba Hamida qui a puisé avec sa belle voix dans le répertoire de la regrettée Warda pour interpréter notamment ses tubes "Aid el Karama" (Fête de la dignité) et "Battalt ahibbek" (je ne t'aime plus). La soirée a été clôturée par Mohamed Lamine qui a présenté une rétrospective de sa carrière, déjà riche, depuis "Ana hobbi el aoual" et "Anti hania" jusqu'aux succès les plus récents. Le finish a été accordé à la troupe Caméléon qui a interprété pour la grande joie de ses fans, "Rachani" et "Ouallah". La deuxième soirée sera animée par la chanteuse Kenza Farah et la troupe Nostalgia. "C'est tout un programme" s'accordent à dire les jeunes festivaliers parmi les assidus.