Des crimes horribles et une sauvagerie coloniale poussée à son paroxysme le plus aigu ont été commis "avec préméditation" sur le sol algérien sur ordre des chefs de l'armée française, a indiqué, mercredi à Oum El Bouaghi, une universitaire lors d'un colloque sur "L'indépendance, la jeunesse et les défis futurs". Alima Samaïli, de l'université de Montpellier (France), a axé sa communication sur les crimes du colonialisme français du point de vue du droit international et évoqué, dans la foulée, certaines des exactions perpétrées par l'occupant contre le peuple algérien depuis le début de l'occupation à la guerre de libération en passant par les massacres du 8 mai 1945. Cette rencontre de deux jours réunit dans la salle de l'annexe du musée national des Moudjahidine, des associations versées dans l'Histoire et des chercheurs de diverses universités nationales. Dans son allocution d'ouverture, le secrétaire de wilaya de l'Organisation nationale des Moudjahidine a insisté sur la grandeur de la Révolution de Novembre 1954 qui a "libéré le peuple algérien de 132 années de joug colonial aux prix de sacrifices incommensurables". Trois communications axées sur le rôle de la jeunesse dans le déclenchement et la conduite de la guerre de libération sont programmées pour la seconde journée de ce colloque, dont les participants ont été répartis en cinq ateliers.