Le Comité international olympique (CIO) a enregistré une demi-douzaine de cas suspects lors de la centaine d'analyses antidopage complémentaires effectuées sur les échantillons prélevés lors des jeux Olympiques 2004 (JO-2004) d'Athènes, ont rapporté samedi des médias. La commission exécutive du CIO, qui se réunit ce samedi à Londres, ville hôte des JO-2012, devrait évoquer le sort de ces athlètes, encore sous le coup d'une suspension jusqu'au 29 août prochain, soit la période de prescription de huit ans fixée par le code mondial antidopage. Pour ces mêmes raisons de date butoir, le CIO pourrait trancher aussi sur un certain nombre de cas de dopage avérés remontant aux JO-2004, notamment ceux du cycliste américain Tyler Hamilton et de son compatriote sprinter Antonio Pettigrew. Le CIO conserve des échantillons des jeux Olympiques durant huit ans, afin de les soumettre plus tard à des tests destinés à découvrir des substances non-identifiables à l'époque. En cas de positivité, le Comité international olympique peut disqualifier les athlètes et procéder à une redistribution des médailles.