La médaille d'or au 1500 m des jeux olympiques 2012 décrochée mardi à Londres par l'athlète Taoufik Makhloufi est une " grande victoire et une fierté" pour l'Algérie a souligné l'ancien entraineur de l'athlète, Amar Brahmia, affirmant qu'elle constitue une nouvelle preuve des potentialités des athlètes algériens. "Je suis fier pour ce que vient de faire Mekhloufi et fier pour l'Algérie qui détient en cet athlète un véritable bijou", a indiqué très ému Brahmia qui a été derrière la venue à Alger en 2008 du natif de Souk Ahras et qui durant quatre années a été sous sa coupe aux côtés d'autres athlètes comme Boukenza, Zerguelaine ou encore le jeune Anou. Le technicien s'est dit encore honoré qu'un athlète algérien puisse encore une fois rayonner sur la distance " reine" de l'athlétisme en remportant l'or olympique après les succès retentissants de Hassiba Boulmerka (Barcelone 1992), Nourredine Morcelli (Atlanta 1996) et Benida Merah (Sydney 2000). "L'Algérie est en train d'inscrire en lettres d'or son nom sur cette distance grâce aux qualités extraordinaires de ces grands champions mais aussi au travail émérite des techniciens algériens, c'est le cas aussi pour Taoufik Mekhloufi qui durant quatre ans a travaillé sous la coupe d'une équipe de techniciens algérien qui a su le propulser sur la plus haute marche du podium olympique", a affirmé avec une pointe de fierté Brahmia. Sur la course l'entraineur algérien a indiqué qu'elle a été le "scénario idéal" pour Mekhloufi qui a su suivre sans difficultés le rythme qu'on tenté de mener ses adversaires avant d'actionner un démarrage exceptionnel à près de 500 m de la ligne d'arrivée. " Mekhloufi n'a, à aucun moment semblé être inquiété. Il a couru intelligemment en évitant d'être enfermé. Il a desserré l'étau est sorti en se positionnant parfaitement. Ensuite connaissant son explosivité il a enchainé un sprint extraordinaire à 480 m environ pour s'imposer largement ", a indiqué le technicien algérien qui s'est déclaré "convaincu" que l'épisode de l'exclusion temporaire lundi de son poulain des JO après son abandon dans l'épreuve du 800m « pour manque de combativité' », n'allait pas influer sur ses capacités psychologiques, car Mekhloufi est un véritable battant.