Le nouveau ministre de la justice, Garde des sceaux, Mohamed Charfi, a affirmé mercredi lors de sa prise de fonction, qu'à la prochaine étape, le secteur de la justice aura un rôle "efficient" dans "la finalisation" des reformes globales initiées par le président de la République. "A la prochaine étape, le secteur de la justice aura un rôle efficient dans la finalisation des reformes globales voulues par le président de la République pour la société, à travers l'approfondissement de certains aspects en vue de conforter les libertés individuelles", a indiqué M. Charfi. Outre "le renforcement des libertés individuelles des citoyens", le secteur de la justice s'attellera à assurer "la souplesse dans la gestion des services de la justice en vue de garantir plus d'efficience dans ce secteur", a-t-il dit. M. Charfi, nommé mardi, ministre de la justice, Garde des sceaux est né le 15 octobre 1946 à Oued Zenati (Guelma). Il est titulaire d'un diplôme de l'Ecole nationale d'administration (ENA) (section judiciaire), d'une licence et d'un doctorat en droit. Il a également fait des études approfondies en criminologie et droit privé. Il a occupé plusieurs fonctions dont procureur de la République auprès des cours d'Annaba, Sétif et Biskra (1972-1978), ainsi que procureur général de la République auprès des cours de Biskra, Guelma, Béjaïa, Oum El-Bouaghi et Constantine (1979-1989). Il fut également conseiller à la Cour suprême (1989), secrétaire général du ministère de la Justice (1989-1991) et président de la 2ème section de la Cour suprême (1994-1999). En 1999, il a été Conseiller auprès du président de la République, chargé des droits de l'Homme. Il a occupé le poste de ministre de la Justice, Garde des sceaux du 17 juin 2002 au 6 septembre 2003, puis il devint conseiller auprès du président de la République jusqu'au 4 septembre 2012.