Le président du "Tajamoû Amel el Djazair" (TAJ- Rassemblement de l'espoir de l'Algérie), Amar Ghoul a qualifié lundi à Alger sa formation politique de parti "nationaliste rassembleur", ouvert à toutes les composantes de la société algérienne, qui œuvre pour l'édification d'une Algérie "unie et sécurisée". M. Ghoul qui animait la première conférence de presse après le congrès constitutif de sa formation politique a affirmé que le TAJ était un parti nationaliste et ouvert à toutes les composantes de la société algérienne et qu'il "œuvrait pour la mobilisation des forces vives musulmanes, nationalistes et démocratiques autour d'un seul et unique objectif celui de l'édification d'une Algérie sécurisée, stable, développée, forte et pionnière". Il a ajouté que son parti était porteur "du projet de la société algérienne défini par la déclaration du 1er novembre" rappelant que sa formation a été créée "dans un contexte de mutations politiques et sociales sur les plans national, régional et international qui imposent à notre société de nouvelles réalités et des options inédites". "Dans leur dimension extérieure, ces mutations ont touché en profondeur la structure des relations internationales et affecté la stabilité et la sécurité dans le monde entier alors que les changement internes sont liés aux conséquences des tensions sociales qui se sont traduites par les mouvements de protestation et de revendication qui ont favorisé une dynamique politique dans le sillage d'une revendication de changement radical et des promesses d'une réforme globale", a-t-il encore soutenu. Pour M. Ghoul, "la création de TAJ obéit à nombre de motivations notamment l'abstention électorale observée lors des échéances électorales et la volonté d'accéder à l'aspiration populaire de changement et du renouveau". M. Ghoul a expliqué que la création de TAJ "obéissait en premier lieu à l'impératif de mettre en place un espace politique nouveau rassembleur de toutes les obédiences de l'action nationaliste et ouvert à tous les Algériens et Algériennes". "Cet espace est de nature à permettre à tous ceux qui portent des idées et des initiatives d'opérer le changement escompté", a-t-il dit soulignant la nécessité de passer du "conflit idéologique stérile à une compétition politique intègre et constructive entre des hommes et des programmes". La création de TAJ s'inscrit, selon M. Ghoul dans le cadre de "l'intégration du processus de changement pacifique et serein au titre de la participation constructive et de la réforme consensuelle" dans le sens de la concrétisation d'un projet national rassembleur". Le parti TAJ se propose également, selon son président, de contribuer à "la solution des véritables problèmes des citoyens de manière à alléger les souffrances des catégories vulnérables et démunies, promouvoir la classe moyenne et améliorer les conditions de vie des Algériens". TAJ, a affirmé M. Ghoul "œuvre en outre à faire face aux défis et menaces qui guettent le pays du fait des bouleversements enregistrés dans la région et dans le monde". En réponse aux questions des journalistes sur les campagnes hostiles contre sa formation politique, il a estimé que "la critique nous renforce et nous stimule pour œuvrer davantage pour et seulement pour l'Algérie". "Tant que l'Algérie reste notre objectif, nul ne saurait entraver notre marche", a martelé M. Ghoul qui a souligné par ailleurs qu'il n'y avait "pas de place pour les opportunistes dans son parti qui milite pour l'intérêt du pays et du citoyen". Concernant la stratégie du parti pour le court terme, son président a fait savoir que "la priorité est à la structuration de la nouvelle formation politique". "La question de la participation aux prochaines échéances électorales sera traitée dans les prochains jours", a-t-il ajouté. TAJ a tenu les 20, 21 et 22 septembre son congrès constitutif sous le slogan "ensemble pour construire l'Algérie" en présence de 2000 délégués et à l'issue duquel M. Ghoul a été plébiscité président du parti. Le ministère de l'intérieur et des collectivités locales a octroyé au parti l'autorisation de tenir ses assises constitutives le 10 septembre, rappelle-t-on.