Les travaux de la 7e rencontre du dialogue arabo-européen sur les droits de l'homme placée sous le thème "la participation populaire et le rôle des institutions nationales des droits de l'homme" ont débuté mardi à Alger avec la participation de 9 pays arabes et européens. La cérémonie d'ouverture de cette rencontre de trois jours a été présidée par Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), en présence de Charlotte Pedersen Flindt, adjoint du directeur exécutif et directrice du département international à l'Institut danois des droits de l'homme qui préside actuellement la commission d'orientation du dialogue arabo-européen des droits de l'homme. Des représentants d'organismes des droits de l'homme d'Algérie, du Maroc, d'Egypte, de Jordanie, de Palestine, de Mauritanie, de Grèce, du Danemark, d'Allemagne et de Norvège prennent part à cette rencontre. Des militants des droits de l'homme et des représentants de la société civile et de certains ministères concernés participent également à la rencontre. Le conseiller du président de la République, Mohamed Ali Boughazi, le directeur de l'Administration pénitentiaire, Mokhtar Felioune, le directeur de l'Ecole supérieure de la magistrature, M. Hocine Mabrouk et les ambassadeurs du Qatar et du Canada ont également assisté à la séance d'ouverture. L'ordre du jour comporte plusieurs points, notamment l'intégration du dialogue arabo-européen des droits de l'homme aux travaux des organisations internationales et régionales, le rôle du dialogue arabo-européen des droits de l'homme dans la dynamisation des institutions nationales des droits de l'homme et la facilitation de la participation populaire à la promotion et la protection des droits de l'homme. Les participants se pencheront sur la participation publique/populaire dans le monde arabe à la lumière des législations actuelles et dans la pratique afin d'identifier les lacunes et de définir les priorités de la réforme et le rôle des institutions nationales des droits de l'homme. Les représentants des différentes instances des droits de l'homme participant à la rencontre présenteront la législation relative à la participation publique/populaire dans leurs pays respectifs. Les participants examineront en outre le suivi, par les institutions nationales des droits de l'homme, de la mise en œuvre des recommandations de la déclaration de Berlin sur la torture et l'état de droit, ainsi que du document de principes et orientations du secrétariat général du dialogue arabo-européen des droits de l'homme. Les intervenants se pencheront par ailleurs sur l'influence des médias modernes et de l'internet sur la participation publique/populaire et le rôle des institutions nationales des droits de l'homme face aux menaces. Des représentants d'instances des droits de l'homme des pays participants, le représentant de la commission internationale de coordination entre "les institutions nationales des droits de l'homme" et le représentant de la commission d'orientation du dialogue arabo-européen des droits de l'homme, ainsi que le président du réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme doivent intervenir lors des travaux. Deux groupes de travail seront, à cette occasion, mis en place. Le premier sera chargé de débattre des défis et restrictions actuelles à la participation publique et des moyens d'améliorer cette participation en définissant le rôle à jouer par les institutions nationales des droits de l'homme. Le deuxième groupe s'attellera à la contribution des institutions nationales des droits de l'homme à la création d'un environnement favorable à la participation publique efficace. Au terme des travaux de la 7e rencontre du dialogue arabo-européen sur les droits de l'homme, les participants adopteront le code de conduite relatif au programme du dialogue arabo-européen des droits de l'homme sur l'identité, les valeurs et les principes.