Un document de projet de coopération entre l'Algérie et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), portant sur la "conservation de la biodiversité d'intérêt mondial et l'utilisation durable des services écosystémiques dans les parcs culturels en Algérie", a été signé mercredi à Alger, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Ce document a été signé par M. Merzak Belhimeur, directeur général des relations économiques et de la coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, M. Mourad Betrouni, directeur de la protection du patrimoine au ministère de la Culture, côté algérien, et côté PNUD, par M. Mamadou Mbaye, représentant résident de cette institution en Algérie. Les partenaires chargés de la réalisation de ce projet sont le ministère de la Culture, côté algérien, et le PNUD en tant qu'agence de mise en oeuvre, côté onusien, précise la même source. D'un montant total de 27 251 766 dollars, dont 20 803 052 dollars fournis par le gouvernement algérien et 5 387 142 dollars provenant d'un financement du Fonds de l'environnement mondial (FEM), ce projet sera axé sur le renforcement des capacités au niveau du ministère de la Culture et sur les deux sites de démonstration, à savoir les parcs culturels du Tassili N'Ajjer et de l'Ahaggar, ainsi que les trois parcs culturels nouvellement créés. Ce projet s'inscrit, selon la même source, dans la continuité d'un premier projet qui a été entamé en 2004 et clôturé en 2010. Au cours de la première phase, le PNUD et le FEM ont orienté leurs interventions sur les parcs culturels du Tassili N'Ajjer et de l'Ahaggar, "qui constituent, en raison de l'homogénéité de leur écosystème et de l'étendue de leur superficie, un domaine privilégié pour la préservation de la biodiversité au Sahara central et, de ce fait, figurent parmi les principaux sites mondiaux pour la conservation de l'aire biotique du désert". "Alors que la première phase du projet avait pour objectif de mettre en oeuvre une série de mesures en faveur de la préservation des avantages environnementaux, la deuxième phase vise, quant à elle, à valoriser les enseignements tirés de la première phase et de répondre aux doubles priorités de la préservation de la biodiversité et de la lutte contre la dégradation des sols", souligne le communiqué. "La solution à long terme proposée par ce projet consiste à renforcer le réseau des parcs culturels en le dotant de capacités institutionnelles et opérationnelles appropriées pour assurer, avec efficacité, la planification et la gestion des parcs culturels et atténuer les menaces et les pressions exercées sur la biodiversité et les services écosystémiques présents dans les parcs culturels", relève la même source. Il s'agit également de "planifier, avec efficacité, le financement pour la gestion des parcs culturels, améliorer leur rentabilité et assurer une meilleure intégration des priorités de développement socio-économiques des usagers des ressources naturelles dans la gestion des parcs culturels", a-t-on ajouté.