La Banque mondiale a approuvé l'octroi de deux subventions d'un montant de 25 millions de dollars chacune par l'Association internationale de développement (IDA, filiale de la BM) au Burundi. Une première subvention visera à consolider les progrès considérables réalisés ces derniers temps par ce pays africain dans le but d'améliorer ses services de santé au bénéfice des femmes et des enfants grâce à la mise en oeuvre une approche dite de ‘‘financement axé sur les résultats''. Une autre visera à faciliter la transition du Burundi d'un Etat en situation de post-conflit vers une économie plus stable. Par ailleurs, une troisième subvention, d'un montant de 20 millions de dollars, octroyée par le Fonds spécial pour l'innovation en matière de résultats sanitaires (Health Results Innovation Trust Fund), géré par la Banque mondiale et financé par le Royaume-Uni et la Norvège, viendra cofinancer les travaux d'amélioration du bilan en matière de santé. Depuis la mi-2010, le Burundi a amélioré l'efficacité des financements en matière de santé en axant ses efforts sur l'obtention de résultats, selon la BM. Les établissements de soins sont désormais rémunérés en fonction de leur prestation effective de services de santé essentiels et souvent vitaux. En deux ans à peine, le nombre d'enfants immunisés a progressé de 20%, les naissances dans les établissements de soins de 23% et le nombre de femmes enceintes traitées pour prévenir la transmission du VIH à leur bébé de près de 60%. Ces résultats ont été obtenus dans le cadre du Projet d'appui au développement du secteur de la santé au Burundi financé par la BM et le Fonds spécial pour l'innovation en matière de résultats sanitaires. En outre, le programme du sixième don à l'appui des réformes économiques (ERSG VI) de 25 millions de dollars avec le soutien de la BM permettra d'accroître l'efficacité et la transparence de la gestion des dépenses publiques, d'améliorer les conditions pour l'investissement privé, promouvoir une plus grande participation et un meilleur accès au marché pour les secteurs de l'exportation et des services, et diversifier l'économie, protéger les ménages les plus vulnérables des chocs économiques comme l'augmentation des prix des produits alimentaires et des carburants par le biais de programmes de protection sociale mieux ciblés et réduire le nombre de jours nécessaires pour enregistrer une entreprise nouvelle et pour obtenir un permis de construire au Burundi.