Une quarantaine de calligraphes participent à la 8e édition de l'Atelier national de calligraphie arabe ouvert mercredi soir à la maison de la culture Hassan-el-Hassani de Médéa. Initiée par l'association "Er-rakim" de promotion de l'artisanat et des arts plastiques de Médéa, avec le concours de la direction de la Culture, cette édition, baptisée du nom du grand maître de la calligraphie musulmane, du 19ème siècle, le turc Mohamed Chawki, regroupera, du 31 octobre jusqu'à samedi, des calligraphes de renom, venus de dix- huit régions du pays. Parmi les grands noms de la calligraphie algérienne, présents à cet atelier, Abdelghani Douakh, primé à maintes reprise en Algérie et à l'étranger, Abderrazak Kara Bernou, considéré également comme une référence en la matière, Redouane Benamar, Mohsen Kechkache, Mohamed Safar Bati et Mustapha Taiboune. Des calligraphes qui appartiennent, aujourd'hui, à cette nouvelle génération d'artistes qui aspire à perpétuer l'œuvre du grand maître Mohamed Racim. De jeunes et prometteurs calligraphes, comme Kamel Bouhafi, Ouail Zaibek et Moussa Rouis, vont tenter, à travers leurs £uvres, de "ravir" la vedette à leurs aînés. Outre une exposition des travaux réalisés par la quarantaine de participants, les organisateurs ont programmé des ateliers d'initiation aux styles d'écriture "Tuluth" et "Naskh", animés par le calligraphe Turc Souleymane Berk, également enseignant à l'université d'Istanbul, et le calligraphe Mohamed Safar Bati, membre actif de l'association "Er-rakim". Un concours de calligraphie, déclinée dans les huit styles d'écriture connus, comme le "Naskh", "Tuluth", "Rikaa", "Koufi" et "El-mouhakak", sera organisé, en marge de cet atelier national, dont l'objectif est d'encourager l'éclosion de nouveaux talents et de "baliser" le terrain, devant les plus émérites d'entre eux, selon les organisateurs.