Le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) mènera sa campagne pour le scrutin du 29 novembre 2012 dans la wilaya d'Alger, essentiellement autour de la "réinstauration de la confiance entre l'élu et le citoyen, la transparence de la gestion locale et la collaboration du citoyen dans cette gestion, ont indiqué dimanche, des responsables locaux du parti. Le RCD insistera sur le rôle de l'élu qui devrait "être au service du citoyen, l'écouter et prendre en charge ses problèmes dans la mesure du possible", à travers des sorties de proximité dans toutes les communes d'Alger, y compris, celles ou le parti n'a pas présenté de liste, a souligné le président du bureau d'Alger, Dahmane Laker, dans une conférence de presse. Un ou deux meetings seront également animés dans la capitale par le président du parti, Mohcine Belabes, au moment où le parti boycotte la télévision et la radio nationale durant la campagne électorale qui a débuté dimanche. Le RCD participe aux prochaines élections à Alger avec 18 listes communales outre sa liste d'APW comprenant "exclusivement" les militants du parti, selon l'intervenant. La tête de liste RCD de l'APW d'Alger, Mekhlouf Mebarki, a présenté, dans les détails le programme que compte mener le parti dans à Alger qui, selon lui, "n'arrive pas encore à assumer son rôle de capitale, de se hisser au niveau de grande métropole et de répondre aux attentes des citoyens". Pour le RCD, Alger, "devrait avoir ses spécificités" et il est "urgent" d'instaurer une politique urbaine "associant toutes les énergies et compétences disponibles", a-t-il estimé, ajoutant que dans cette optique le parti compte proposer un programme "réaliste, adapté aux exigences socio-économiques et culturelle" de cette wilaya. Il compte d'abord instaurer de "nouvelles règles de communication", associer les compétences locales et préserver la cohésion sociale de la capitale. Le RCD expliquera aux citoyens d'Alger à travers sa campagne électorale son intention de prendre en charge l'urbanisme et l'habitat afin de "rendre l'attractivité" à la capitale et l'équilibre entre ses zones habitables. Pour sa part, le délégué du parti auprès de la CNISEL, secrétaire national élu aux élus et aux élections, Salah Belmekki souligné "le retard qui marque le début de la campagne en raison de la "non installation" des commissions régionales de surveillance.