Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a considéré vendredi à Annaba que les élections locales du 29 novembre prochain ''revêtent une importance particulière pour l'avenir des citoyens''. S'exprimant lors d'un meeting populaire tenu au théâtre régional Azzedine-Medjoubi d'Annaba au titre de la campagne électorale de son parti, M. Benyounès a estimé, à ce propos, que les élus qui sortiront de ces joutes électorales, "sont 'appelés, en premier lieu, à résoudre les problèmes des populations et à répondre à leurs préoccupations''. ''Si vous voulez un changement pacifique loin de toute aventure politique, vous devez voter en masse, le jour du scrutin, et exercer votre droit en choisissant les candidats du MPA, compétents et intègres qui ne peuvent être qu'au service des citoyens'', a-t-il ajouté. Le SG du MPA a par ailleurs évoqué ''l'importance de la place de la femme algérienne dans la société, appelant cette dernière à ''participer dans la vie politique et à voter en force, aux côtés des jeunes, pour provoquer le changement et poursuivre la concrétisation du programme présidentiel''. Abordant le contexte international, le secrétaire général du MPA a estimé que les intérêts de l'Algérie ''priment sur toutes les autres considérations''. M. Benyounès a évoqué dans ce cadre la situation en Egypte, en Syrie, en Libye et en Tunisie, rejetant le concept de ''démocratie musulmane'' qui est, selon lui, une ''création des grandes puissances''. Le SG du MPA s'est interrogé, dans ce sillage, sur ''le silence" de ces grandes puissances par rapport aux bombardements de l'aviation israélienne sur Ghaza, en Palestine. A propos du la situation au Mali, M. Benyounès a estimé que l'approche de l'Algérie en ce qui concerne la résolution de ce conflit dans ce pays, est ''juste et convaincante'', appelant à la protection des frontières de l'Algérie en cas d'intervention militaire étrangère. ''Nous restons préoccupés par la situation des sept otages algériens au Mali'', a encore déclaré M. Benyounes à la fin de son discours de près d'une heure, prononcé devant une forte assistance, composée essentiellement de jeunes.