La générale de la pièce théâtrale "Nar oua Nour", montée par le théâtre régional d'Oum El Bouaghi, a été donnée samedi au théâtre régional Azzedine-Medjoubi d'Annaba devant un assistance très modeste. Un des rares spectateurs à avoir assisté au spectacle, (M.S., 25 ans), approché par l'APS, a dit que c'est "par hasard, en passant devant le théâtre, que j'ai su qu'une pièce y était donnée". Pour ce féru des planches, la pièce a "manifestement souffert d'un manque de communication très dommageable eu égard à la qualité de l'oeuvre". Cette production du théâtre régional d'Oum El Bouaghi, écrite par Salah Lombarkia et mise en scène par Aissa Chekati, raconte les souffrances et les sacrifices consentis par le peuple algérien pour le recouvrement de son indépendance. "Nar oua Nour" (feu et lumière) débute par le rassemblement d'un groupe de jeunes gens dans une vieille maison abandonnée de la région des Aures pour tenter de préparer une tentative d'émigration clandestine. Un dialogue entre l'auteur de la tentative d'émigration et un vieux miroir va transporter les (rares) spectateurs dans le monde des sacrifices consentis par les habitants de cette région pendant la guerre de libération nationale. Une vingtaine de jeunes comédiens parmi lesquels Yasmina Feriek, Hicham Guertedj et Mourad Badis dans les rôles principaux, est distribuée dans cette pièce qui raconte les souffrances à travers l'histoire d'une famille qui accueille un Moudjahid venu l'informer du décès au champ d'Honneur de leur fils. Moment que choisissent les soldats français pour investir la demeure à la recherche de "fellagas"...