La réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui a reçu, dimanche à Dubaï, le prix de la meilleure réalisatrice, décerné par la Fédération internationale des critiques de cinéma (Fipresci) pour son film ",Yema" a-t-on appris auprès des producteurs. Ce prix parallèle attribué par les critiques de cinéma, en marge de la compétition officielle, a été remis à Djamila Sahraoui dont le film concourait en section long métrage à la 9ème édition du Festival international du film de Dubaï qui s'est tenu du 9 au 16 décembre. Réalisé et écrit par Djamila Sahraoui en 2012, "Yema" met en scène l'histoire de Ouardia, interprétée par la cinéaste, une mère qui tente de reprendre une vie normale après la mort de son fils Tarik, un militaire probablement tué par son frère Ali, dirigeant d'un maquis islamiste. Le film, réalisé à la manière d'une tragédie grecque, met l'accent sur la souffrance de cette mère qui pour surmonter ses peines, s'est occupée à cultiver son jardin et à élever un enfant orphelin. Présenté récemment à Alger dans le cadre de la compétition du deuxième Festival international du cinéma d'Alger (Fica) dédié au film engagé, "Yema" avait reçu jeudi le premier prix de la section long métrage de fiction. "Yema" de Djamila Sahraoui et "Zabana !" de Said Ould Khelifa étaient en lice, avec 15 autres longs métrages de fiction, pour le "Muhr d'or", plus haute distinction de ce festival remportée par le film "Wajda" de la réalisatrice saoudienne Haifa Mansour, programmé au Festival du film arabe qui se tient depuis samedi à Oran.