Deux fictions algériennes, produites en 2012, prendront part au Festival international du film de Dubaï qui aura lieu cette année, du 9 au 16 décembre. “L'Algérie sera représentée au Festival international du film de Dubaï par deux longs-métrages de fiction, "Zabana !" de Saïd Ould Khelifa, et "Yema" de Djamila Sahraoui", annonce l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), dans un communiqué de presse. Ces deux longs-métrages sont sélectionnés en compétition, et concourront pour le Muhr arabe, l'une des premières distinctions de ce festival. Le Dubai International Film Festival (DIFF), qui en est à sa neuvième édition, est devenu un rendez-vous important du 7e art. “Considéré comme un festival de premier plan au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique, il offre aux cinéastes du monde arabe un tremplin efficace vers les écrans du monde", signale-t-on. La grande visibilité qu'offre le festival aux créateurs, s'appuie, certes, sur la compétition et son palmarès, mais également sur la présence, dans le cadre du Festival du marché du film de Dubaï, de nombreux professionnels du monde : producteurs, studios, promoteurs, etc. “A travers cette vitrine, le DIFF s'efforce de multiplier les échanges et contacts en vue de contribuer au développement de la production arabe, asiatique et africaine et de l'industrie régionale du cinéma", a indiqué l'Aarc. Les films algériens seront présentés par l'agence à cette grande rencontre. Pour rappel, ces deux longs-métrages de fiction ont été achevés au cours de cette année et ont fait l'objet d'avant-premières à Alger. “Zabana !" (qui sera projeté le 11 et le 13 décembre à Dubaï), scénarisé par Azzedine Mihoubi et réalisé par Saïd Ould Khelifa, revient sur les étapes marquantes du parcours du martyr Ahmed Zabana : l'attaque de la Poste centrale d'Oran, en avril 1949 ; l'assassinat du garde forestier, François Braun ; la nuit du déclenchement de la guerre de Libération nationale ; son arrestation ; son procès injuste ; la prison de Barberousse, et enfin son exécution par guillotine, le 19 juin 1956. Quant à “Yema" de Djamila Sahraoui (qui sera projeté le 14 et le 15 à Dubaï), c'est de l'histoire récente de notre pays dont il traite. Ouardia (Djamila Sahraoui) enterre son fils Tarek, un militaire peut être tué par son propre frère Ali, à la tête d'un maquis islamiste. Suite à cette douloureuse épreuve, Ouardia essaie tant bien que mal à survivre. Un jardin, un gardien et un bébé donneront une nouvelle raison de vivre à Ouardia. R. C.