Plus de 1,16 million de bonbonnes de butane ont été distribuées depuis octobre 2012 dans la wilaya de Batna pour parer à toute éventualité durant la saison hivernale, a-t-on appris, lundi, auprès du responsable de l'unité Naftal de Batna. Djamel Kelkoul, responsable de cette unité, a fait savoir que les capacités actuelles d'entreposage à travers les 4 centres de stockage situés à Arris, Batna, Barika et Merouana, qui sont de l'ordre de 24.000 bonbonnes en temps normal ont été portées à 29.000 unités. Un stock ''qui suffit largement à la demande locale'', selon ce responsable qui a précisé qu'''en tout état de cause, 24.000 bonbonnes sont quotidiennement disponibles''. En aval de ces 4 centres de stockage, l'unité Naftal de Batna vient d'ouvrir, dans la daïra d'Arris (60 km au nord-est de la wilaya des Aurès), un ''micro-centre d'enfûtage'' d'une capacité de 22 tonnes, destiné à combler tout déficit en cas de chutes de neige et à assurer l'approvisionnement de certaines zones non encore raccordées en gaz de ville. M. Kelkoul a affirmé que des mesures préventives avaient été prises dans le cadre, dès le mois de juin 2012, donnant lieu à de nombreuses conventions signées avec des transporteurs privés pour l'approvisionnement en gaz butane à partir du centre d'enfûtage de Bounouara, à El-Khroub (Constantine). Malgré tous ces efforts, il est cependant constaté que même si le butane reste largement disponible, la bonbonne de ce produit énergétique est cédée, notamment dans la zone sud-est des Aurès qui comprend la commune d'Inoughissen et plusieurs localités situées au pied du mont Chelia, à 350 dinars en raison de pratiques spéculatives persistantes. Néanmoins, la pression sur le gaz butane s'est sensiblement atténuée grâce au raccordement récent de plusieurs localités au réseau du gaz naturel. A la fin du programme quinquennal 2004-2009, la wilaya de Batna enregistrait un taux de couverture en gaz naturel ''parmi les plus importants du pays'', à savoir 61%. Un taux qui atteint actuellement les 65 % et qui devra dépasser les 75 % à la fin du programme quinquennal en cours.