Le secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, M. Belkacem Sahli a annoncé jeudi à Alger l'installation fin 2013 ou début 2014 du conseil national consultatif de la communauté nationale à l'étranger. Ce conseil décidé par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, permettra d'"établir des passerelles entre les Algériens et de créer un partenariat durable entre les compétences algériennes à l'intérieur et à l'extérieur du pays", a indiqué M. Sahli sur la chaîne I de la radio nationale. Les consultations avec les représentants de la communauté algérienne à l'étranger sont en cours dans le souci d'organiser et de structurer cette communauté, a-t-il dit. Pour M. Sahli, les approches de son secteur pour résoudre les problèmes dont souffre la communauté algérienne à l'étranger requièrent l'organisation des émigrés au sein d'associations afin qu'ils puissent exprimer leurs préoccupations et leurs attentes. S'agissant de la situation de la communauté nationale dans certains pays européens, le ministre délégué à évoqué la tenue de plusieurs rencontres dans des pays de l'Union européenne sur la facilitation de la circulation des personnes, la délivrance des visas et l'émigration clandestine. M. Sahli a, dans ce contexte, rappelé sa récente rencontre à Alger avec la secrétaire d'Etat de Belgique sur l'asile et l'émigration et qui a été sanctionnée par la création d'un mécanisme de travail algéro-belge afin d'examiner les questions relatives à la circulation des personnes entre les deux pays. Ce mécanisme, a-t-il précisé, regroupe des experts algériens et belges qui examineront "dans les prochaines semaines les problèmes posés et les questions en suspens" qui concernent la communauté algérienne en Belgique notamment au plan de la circulation des Algériens vers ce pays. Le ministre a également insisté sur l'intérêt que le gouvernement algérien accorde au volet humain dans ses relations avec différents pays eu égard à son impact sur les relations politiques, économiques et commerciales. D'autre part, M. Sahli a abordé la question de l'assurance sur le "rapatriement des corps" pris en charge par la société d'assurances, de prévoyance et de santé "SAPS", soulignant que le coût de rapatriement des corps a été fixé à 2500 DA/an avec des réductions spécifiques. Quant à l'établissement des passeports biométriques qui sera élargi, dans un délai n'excédant pas deux mois, à tous les postes consulaires en France, le ministre a souligné sa généralisation dans un deuxième temps aux représentations algériennes en Europe, dans le continent américain et les pays arabes. M. Sahli a enfin annoncé le lancement d'un site électronique qui sera une "tribune" pour la communauté algérienne dans ses relations avec différentes entreprises économiques.