Le secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, Belkacem Sahli a entamé, dimanche à Paris, une visite de travail de cinq jours en France, consacrée à l'évaluation du lancement de l'opération du passeport biométrique par les postes consulaires de la région parisienne, initiée le 15 juin dernier. Lors d'une rencontre au consulat de Bobigny avec des responsables du mouvement associatif en présence des chefs des cinq postes consulaires de la région parisienne, M. Sahli a appelé les ressortissants à s'enquérir, dès à présent, du renouvellement de leur document de voyage, de manière à prévenir les risques de fortes affluences auprès des postes consulaires à l'approche de l'échéance de novembre 2015. Il a annoncé à cette occasion, que l'opération du passeport biométrique, jusque-là initiée dans sept postes consulaires en France, sera élargie à la faveur de cette visite à l'ensemble des 18 postes existants dans l'hexagone. C'est dans ce cadre que M. Sahli rencontrera lundi l'ensemble des dix-huit responsables consulaires de France. Deux rencontres sont prévues à cet effet. La première avec les onze chefs de poste consulaire concernés par la généralisation de l'opération (Strasbourg, Lille, Besançon, Bordeaux, Grenoble, Metz, Montpellier, Nantes, Nice, Saint-Etienne et Toulouse). La seconde concernera l'évaluation de l'opération avec les sept postes pilotes en France. Par ailleurs, le secrétaire d'Etat à la communauté nationale à l'étranger mettra à profit cette visite pour vulgariser le nouveau produit proposé par la Société d'Assurance, de Prévoyance et de Santé (Saps) en matière de rapatriement de corps. Le directeur général adjoint de cette société, Said Haddouche, rencontrera à cet effet les responsables du mouvement associatif et les personnes ressources de la communauté de la région parisienne. Cette visite est la deuxième du genre qu'effectue M. Sahli en France en l'espace de deux mois. En janvier dernier, il y avait procédé au lancement officiel de la délivrance des premiers passeports biométriques à des ressortissants algériens établis en France.