La croissance économique, l'édification de sociétés résilientes et la consolidation de la paix, outre le changement climatique en tant que défis majeur du développement en Afrique sont au menu de la réunion ministérielle préparatoire de la 5è Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD), ouverte samedi à Addis-Abeba. La réunion ministérielle, de deux jours, est organisée par le Japon en collaboration avec l'ONU, la Banque mondiale, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'Union africaine (UA). Les points inscrits à l'ordre du jour concernent la stimulation de la croissance économique, l'édification de sociétés résilientes et la consolidation de la paix, la bonne gouvernance, outre le changement climatique en tant que défis majeur du développement en Afrique. La 5è Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD), prévue du 1er au 3 juin à Yokohama au Japon, revêt une importance particulière en ce sens qu'elle marque le 20è anniversaire de ce processus. Lors de la séance d'ouverture de la réunion ministérielle, le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, s'est félicité du processus de la TICAD qui, a-t-il dit, est un processus très particulier dans la mesure où il a une dimension multilatérale. La TICAD, a estimé le Premier ministre éthiopien, offre une plateforme importante pour promouvoir le développement en Afrique, aider le continent à assurer sa croissance et lutter contre la pauvreté et la précarité. De part les intervenants (ONU, PNUD Banque mondiale, Union africaine), les thématiques examinées revêtent un caractère global tel l'environnement et la lutte contre le terrorisme entre autres. La TICAD, une initiative lancée en 1993 par le Japon pour le développement de l'Afrique, vise deux objectifs essentiels : promouvoir un dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et leurs partenaires de développement, et mobiliser le soutien pour les initiatives de développement conçues par les africains eux-mêmes.