Quelque 250.000 touristes européens se sont rendus, en 2012 en Algérie, dans le cadre de visites touristiques, a affirmé dimanche à Alger, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Benmeradi. "Quelque 250.000 touristes européens se sont rendus en 2012 en Algérie dans le cadre de visites touristiques, alors qu'en 1999 seulement 35.000 personnes ont choisi la destination Algérie", a indiqué M. Benmeradi, lors d'une conférence de presse aux 2èmes assises nationales du tourisme. Pour lui, la tâche de rendre l'Algérie une destination de choix est un travail "de longue haleine", soulignant la nécessité de construire de nouvelles infrastructures d'accueil et de mettre à niveau la qualité des prestations pour relancer "véritablement" le tourisme en Algérie. "Nous sommes en phase d'amorçage. Nous accusons un déficit à la fois en matière de qualité et de capacités d'accueil. Pour remédier à cette situation, il est impératif de mettre en place de nouvelles infrastructures et de mettre à niveau la qualité de nos prestations pour attirer plus de touristes", a-t-il préconisé. Interrogé sur les obstacles sur lesquels butent la relance du tourisme en Algérie, M. Benmeradi a indiqué que les stratégies de management, de marketing et de communication "faisaient défaut". "La stratégie de communication et de marketing figure en priorité dans les programmes de relance de la destination Algérie. C'est une priorité sérieuse pour vendre l'image de l'Algérie à l'international", a-t-il martelé. Questionné si le portail web du ministère, concernant la destination Algérie était opérationnel, M. Benmeradi a indiqué que le portail était déjà engagé, précisant avoir demandé aux experts de revoir juste sa conception. Les travaux des 2èmes assises nationales du tourisme ont débuté la matinée de dimanche au Palais des Nations (Alger). Ces assises de deux jours ont constitué un espace d'évaluation, de réflexion et de discussion sur la situation et le devenir du tourisme national. Les premières assises du tourisme, tenues en février 2008, avaient été sanctionnées par une série de recommandations qui avaient mis l'accent notamment sur le rôle du Schéma directeur d'aménagement touristique (SDAT) comme instrument privilégié de développement durable du territoire.