Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd a présidé, mardi à Alger, la cérémonie d'installation officielle de la coordination nationale des Imams et des fonctionnaires des affaires religieuses relevant de l'UGTA. A cette occasion, le secrétaire générale de la coordination, Djelloul Hadjimi a affirmé la détermination de son syndicat devenu désormais "une organisation agréée dans le cadre des lois de la République" à œuvrer à "défendre l'Imam et les fonctionnaires des affaires religieuses, en frappant à toutes les portes et en recourant à tous les mécanismes de prise en charge des préoccupations de cette catégorie". Il a ajouté que son syndicat "bannit toutes les formes d'extrémisme et traite avec toutes les parties qui servent l'Algérie", saluant à cette occasion le choix de la date du 16 avril (journée du savoir) pour l'installation de la coordination, eu égard à ses connotations civilisationnelles et historiques. De son côté, M. Sidi Said qui s'est dit satisfait de l'affiliation de la coordination à l'UGTA a souligné qu'il "sera procédé à l'élaboration de la plate-forme de revendications, avant la tenue d'une rencontre regroupant le ministre des Affaires religieuses et des wakfs avec les représentants de la coordination". La rencontre sera consacrée à l'examen des préoccupations de cette catégorie en vue d'"assurer leur prise en charge progressive, notamment en ce qui concerne le statut particulier qui mérite, selon lui, une amélioration". Parmi les préoccupations à prendre en charge par la coordination, son secrétaire général a cité "le logement, les primes, les œuvres sociales et autres". Djelloul Hadjimi a été plébiscité secrétaire général de la coordination nationale des Imams et fonctionnaires des affaires religieuses, au terme des travaux de la conférence constitutive de cet organe, tenue le 17 mars dernier. Dans le communiqué final sanctionnant ses travaux, la coordination s'est engagée à défendre les droits matériels et moraux des Imams et fonctionnaires des affaires religieuses, et a appelé à la "préservation de la référence nationale" et à la "modération" comme ligne de conduite.