Messaouda Djenhi, une résidante de Grarem-Gouga dont l'âge s'écrit avec trois chiffres depuis plus d'une décennie (113 ans), est sous les feux de la rampe dans le vieux Mila à l'occasion de la célébration de la Journée nationale des personnes âgées. Avec cette doyenne qui conserve toutes ses facultés, 28 autres personnes âgées de cent ans et plus, la plupart des femmes venant de différentes régions de la wilaya de Mila, étaient invitées par la Direction de l'Action sociale qui les a rassemblé pour la première fois. Mme Djenhi qui a perdu ses six enfants, se souvient de sa vie dans les campagnes de Grarem où elle a affronté les épreuves de la guerre de libération nationale, une époque qu'elle évoque encore, parfois avec une pointe de nostalgie. Au cours de cet hommage célébré à Mila, avec la participation de la troupe locale Malouf Ennour, en présence d'un public nombreux et des autorités locales, d'aucuns se sont demandés quel pouvait être le secret de la longévité de nombreuses personnes dans cette région. D'autres centenaires sont venus de la commune de Benyahia-Abderrahmane, de Teleghma et d'Ahmed-Rachedi d'où sont venues Khouadja Benmessaoud, Messaouda Ouarzaigui et Fatima Oukhmis. Selon Samia Kouah, directrice de l'Action sociale, les personnes âgées ont constamment besoin d'efforts pour l'accompagnement et l'aide de la part de leurs familles, ainsi que des autorités publiques à travers la Direction de l'Action sociale et les associations.