Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères de l'Etat du Koweït, Cheikh Sabah Khaled Al-Hamad Al-Sabah, ont exprimé dimanche leur satisfaction du niveau des relations bilatérales et convenu de les renforcer notamment dans le domaine économique et de l'investissement. Lors d'une rencontre dans le cadre de la visite de M. Medelci au Koweït pour co-présider les travaux de la première session de la commission de concertation politique, les deux parties ont procédé à un échange de vues sur les questions arabes et internationales d'intérêt commun. Les deux ministres ont, d'autre part, noté avec satisfaction la convergence des positions de leurs pays concernant la crise syrienne, réaffirmant leur "soutien aux efforts arabes et internationaux visant à mettre fin à l'effusion de sang et à régler cette crise par des moyens pacifiques loin de toute ingérence étrangère dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale de la Syrie". Concernant la question palestinienne, les deux pays ont souligné "la nécessité de réaliser la réconciliation nationale". Tout en rappelant leur "position ferme quant à l'établissement d'un Etat palestinien avec El-Qods comme capitale", les deux parties ont exhorté la communauté internationale à "faire pression sur Israël pour mettre fin à sa politique d'implantation de colonies". S'agissant du terrorisme, l'Algérie et le Koweït ont réaffirmé leur "soutien aux efforts internationaux visant à combattre ce phénomène transfrontalier contraire à l'Islam", et convenu de "poursuivre la coordination et la concertation entre les deux pays à ce sujet". Concernant le dossier du Sahara occidental, les deux parties ont réaffirmé leur "soutien aux négociations entre le Maroc et le Front Polisario dans le cadre de l'ONU et des décisions de la légalité internationale". La partie koweitienne a, en outre, salué "les efforts constamment déployés par l'Algérie pour parvenir à une solution consensuelle entre toutes les parties au conflit au Mali de manière à rétablir le système constitutionnel dans ce pays et préserver son intégrité territoriale".