Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la prospective et des statistiques, Bachir Messaitfa, a indiqué, lundi à Blida, que les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) constituent un élément incontournable dans le développement et de la diversification de l'économie nationale. "Le gouvernement est pleinement conscient quant à la nécessité d'intégrer ces outils modernes dans la planification, la gestion et le suivi des différents projets de développement, à court, moyen et à long termes", a-t-il souligné, en marge d'un colloque international sur "les exigences pour établir l'e-gouvernement en Algérie", organisé à l'université Saad Dahleb. La stratégie du gouvernement s'articule, a ajouté M.Messaitfa, sur trois principales phases avec des objectifs précis assignés à chaque étape. "Pour la première phase, à l'horizon 2019, l'objectif est d'atteindre un équilibre macroéconomique durable", a-t-il indiqué, signalant que les ateliers ont été déjà installés pour entamer le travail. "La deuxième étape, dont l'échéance est fixée pour 2030, vise à faire classer l'Algérie au rang des pays émergents", a-t-il ajouté, précisant que l'objectif assigné à la troisième phase est d'"atteindre un niveau de développement économique global avec une économie productive, diversifiée et fondée sur les exportations hors hydrocarbures en 2050". Il a fait état, à cet égard, de l'introduction "en force" des TIC, comme instrument de travail. D'autre part, il a mis l'accent sur l'importance majeure des nouvelles technologies dans l'amélioration des prestations au niveau des administrations publiques, rappelant que l'Etat "ne ménage aucun effort pour atteindre les objectifs escomptés à cet effet". Plusieurs thèmes relatifs aux TIC et à la gouvernance sont au programme de cette manifestation scientifique de deux jours, à laquelle prennent part des spécialistes algériens, égyptiens, jordaniens, koweitiens et palestiniens.