Le réseau international d'étude des effets des mines au Sahara Occidental (Remmso) a exprimé sa vive préoccupation de la présence de mines au Sahara occidental, a indiqué mercredi l'agence de presse sahraouie SPS. Remmso s'est dit très préoccupé par la présence de mines et de bombes à fragmentation qui "constituent un danger pour les citoyens sahraouis", a souligné la même source. Le Sahara occidental, a affirmé le réseau, est "le pays le plus touché par le problème des mines et des bombes à fragmentation semés le long du mur qui divise le peuple sahraoui". Le réseau a appelé le Maroc à "prendre ses responsabilités, à déminer les zones situées à l'ouest du mur, à signer les accords d'interdiction des mines au sol et des bombes à fragmentation et à s'y conformer". Après avoir exprimé sa solidarité "inconditionnelle" avec les victimes des mines et sa sympathie à leur famille au Sahara occidental, Remmso a demandé au Maroc de "s'engager à fournir des garanties sociales, sanitaires et financières de manière à alléger les souffrances des victimes des mines et d'œuvrer à les enlever ainsi que le mur". Le Front Polisario a estimé à plus de 7 millions les mines posées le long du mur de séparation érigé au Sahara occidental par le Maroc entre 1981 et 1986.