Le représentant du Front Polisario au Royaume-Uni, M. Mohamed Limam Mohamed Ali a affirmé mardi, dans un entretien à l'APS, que plus de 10.000 mines antipersonnel ont été détruites par le Polisario dans les territoires libérés du Sahara Occidental depuis 2005. La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a adhéré en 2005 à l « 'Appel de Genève », un traité qui condamne l'utilisation, l'acquisition, la production et le transport de mines antipersonnel, a-t-il précisé. Ce traité encourage, en outre, les activités en faveur de déminage des champs contaminés et l'aide aux victimes des mines antipersonnelles. « Depuis 2005, nous avons procédé à la destruction de plus de 10.000 mines antipersonnel enfouies par le Maroc dans nos territoires. Nous travaillons en collaboration avec l'ONG Action On Armed Violence (AOAV) qui est une ONG spécialisée dans ce domaine », a encore ajouté M. Mohamed Ali. La RASD a déclaré son engagement au traité d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel, alors que le Maroc, qui n'a pas adhéré à cette convention, continue à semer les mines antipersonnel dans les territoires sahraouis, selon ce responsable du Polisario. «Le minage du mur de la honte avec plus de 5 millions de mines antipersonnel est un crime contre l'humanité, eu égard aux conséquences horribles qui en résultent, en morts, mutilés et handicapes a vie », a affirmé ce responsable qui s'est félicité de l'examen, pour la première fois, de cette question au niveau du parlement britannique.