La championne de France de kitesurf (2010-2011), Leïla Nouar a déclaré qu'elle était disposée à accompagner le développement de ce sport en Algérie et qu'elle était prête à s'investir totalement pour la promotion de cette discipline, compte tenu des énormes potentialités dont dispose le pays. "Je suis prête à m'investir pour accompagner le développement de cette discipline en Algérie", a souligné l'actuelle vice- championne de France qui se trouve actuellement à Oran où elle participe à une démonstration de cette discipline, en marge de la régate internationale de voile, organisée ce vendredi par la Fédération algérienne de Voile (FAV), "C'est un grand moment pour moi d'être présente en Algérie. C'est un voyage très important pour moi car, c'est mon premier voyage dans mon pays d'origine", a-t-elle confié à l'APS. L'athlète franco-algérienne qui pratique le kitesurf depuis une dizaine d'années, a indiqué qu'elle est prête à "accompagner le développement de cette discipline en Algérie". "J'ai répondu à l'invitation de Fouad Afrit, fondateur de la première école de kitesurf en Algérie. Cette manifestation me permettra de faire découvrir ce sport au public algérien. Cette discipline est appelée à se développer rapidement car le pays offre une façade maritime de 1.200 km et dispose de centaines de plages. Ce qui constitue un potentiel énorme", a précisé Leila Nouar. "Je reviendrai autant de fois que cela serait nécessaire et je répondrai à chaque invitation dans ce sens" a ajouté cette surfer, qui compte suivre les formations nécessaires afin de transmettre son savoir-faire et son expérience aux autres. Leila Nouar reconnait que le kitesurf est "un sport extrême dangereux" mais qui "procure des sensations particulières". "Il y a le plaisir de glisser sur les vagues en toute vitesse, poussé par la force du vent. On se sent libre et proche des éléments naturels, a-t-elle expliqué, ajoutant que cela procure une certaine complicité avec ces éléments. "On se sent en concordance avec ces derniers pour savourer la beauté de la mer et mieux écouter le vent", a ajouté Leïla Nouar.