La pièce "Essirk Essaghir" (Le Petit Cirque), présentée par la coopérative "Le Petit Théâtre" de Blida dans le cadre de la septième édition du festival culturel national de théâtre de marionnettes, "a été tirée à partir d'une étude effectuée par des psychologues et des pédagogues", a souligné son réalisateur Abdehakim Chânae. Il s'agit d'une étude sur l'impact des décors de chambres d'enfants menée par des psychologues et pédagogues qui ont pris des photos de décors de chambres d'enfants à travers le monde. Ces photos ont été confiées, ensuite, à des universitaires de quatrième année qui ont décoré en photos animées de marionnettes des chambres d'enfants, pour recueillir, enfin, les réactions des enfants, a-t-il expliqué. "A travers ces réactions, nous avons tiré cette pièce de 30 minutes, dont j'ai écrit le texte, pour animer une chaîne d'hommes en papier et leur donner vie", a-t-il déclaré. Ce spectacle a eu un écho favorable auprès des jeunes spectateurs du festival qui remplissent, à chaque fois, la salle de l'ancienne maison de la culture qui s'avère exiguë pour les accueillir tous. La troupe "Le Petit Théâtre" de Blida, constituée à partir du dispositif de la CNAC (Caisse nationale d'assurance chômage), s'est illustrée à plusieurs reprises lors des éditions précédentes du festival de Ain Temouchent. Plusieurs prix sont à mettre à son actif, a-t-il encore indiqué. D'autre part, le spectacle "Asdikae El dhayâa" (Les amis de la ferme), écrit et réalisé par M. Douila Noureddine de la coopérative "Adhim Fatiha" de Sidi Bel-Abbes a abordé le thème de la collectivité et de son importance pour sortir de l'impasse. Un impôt a été imposé à tout le monde par un occupant. L'environnement n'a pas été en reste, puisque la troupe "Arais Damou" de Chlef a présenté la pièce "El Hikma Min El Bi'a" (le message de l'environnement) où elle a traité, à travers une fille de Sultan, des répercussions du comportement vis-à-vis de l'écologie. La première participation d'une troupe du grand sud à cette manifestation, à travers "El Ferdja El Masrahia" de Ouargla s'est penchée, pour sa part, sur le patrimoine du Hoggar Tassili à partir d'une pièce intitulée "El Amira Zina" (La princesse Zina). La huitième et dernière pièce en compétition, celle intitulée "Moughamarat Minouche" (Les aventures de Minouche) de la coopérative "Tadj" de Tipasa sera présentée, demain dimanche.