Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué, lundi à Alger, que les informations dont disposait le ministère des Affaires étrangères sur les otages algériens au nord du Mali sont "rassurantes". "Les informations dont le ministère des Affaires étrangères dispose sont rassurantes. Nous n'avons pas, aujourd'hui, d'inquiétude du fait qu'ils sont vivants. Je ne peux pas en dire plus pour l'instant", a affirmé M. Medelci qui était l'invité de Radio Algérie internationale. Le ministre a souligné que "chacun a pu s'inquiéter de leur situation", estimant que cette inquiétude "a été exacerbée par les événements qui ont eu lieu au Mali". "Les conditions de vie des otages sont celles que l'on peut imaginer", a-t-il ajouté. Tout en faisant part de son "souhait" pour que ces otages "retrouvent leurs familles respectives, le plus tôt possible", il a précisé que cet "espoir n'est pas fondé uniquement sur une conviction cultuelle". Le consul d'Algérie à Gao et six de ses collaborateurs avaient été enlevés le 5 avril 2012 dans le nord du Mali. A une question sur la position de l'Algérie concernant la prise d'otage et le paiement des rançons, M. Medelci a rappelé que cette position était "claire", précisant que "certains pays sont en train de se ranger sur la position de l'Algérie". Il a estimé, cependant, qu"'il faut se montrer modeste" car, a-t-il expliqué, la lutte contre le terrorisme est de longue haleine. "Il y a encore beaucoup d'efforts à déployer au niveau de la communauté internationale pour que la question des rançons puisse être gérée de manière obligatoire et amener tous les pays, gouvernements et parties, à ne pas financer le terrorisme".