Le directeur de la sureté à la direction générale de la sureté nationale (DGSN) et commissaire divisionnaire Aissa Naili a affirmé, mercredi à Alger, qu'il sera procédé, au cours de la mise en œuvre du plan Azur, propre à la sureté nationale, au redéploiement des forces de la police et leur mobilisation à travers toutes les régions du pays. Au cours d'une conférence de presse animée parallèlement au lancement du plan Azur pour la saison estivale 2013, M. Naili a souligné que "tous les moyens nécessaires ont été déployés et les mesures prises, pour répondre de manière efficace aux besoins des citoyens en matière de sécurité, d'autant que la présente saison estivale, a-t-il indiqué, coïncide avec le mois sacré de ramadhan qui connait quotidiennement une activité dense". L'officier a ajouté que "les préoccupations de la police ne se limitaient pas uniquement aux espaces publics, mais aussi, pour ce qui est des services spécialisés, aux frontières aériennes et maritimes, se traduisant par la mise en œuvre d'un programme ambitieux devant assurer les opérations de transit, d'entrée et de sortie des estivants dans des conditions satisfaisantes. Pour ce faire, a ajouté le commissaire divisionnaire, il a été procédé à la multiplication des centres de contrôle des documents et la mise à disposition de l'outil informatique et d'agents spécialisés, ainsi que la prise en charge des familles aux besoins spécifiques (personnes âgées, malades, handicapés). A la question de savoir si le dispositif allait être renforcé le soir, particulièrement au mois de ramadhan dont les promenades la nuit sont prisées par les familles aprés l'Iftar, M. Naili a rassuré que les mesures sont prises pour renforcer la sécurité et assurer aux citoyens la quiétude, notamment dans Alger, la capitale, "où les commerçants sont appelés à laisser leurs magasins ouverts jusqu'à une heure tardive du soir à longueur d'année". S'agissant de la surveillance des plages et pour épargner aux estivants les incidents générés par les "jets-sky" (vélos aquatiques) M. Naili a mis en garde contre ce genre de sport si les précautions nécessaires ne sont pas prises". "L'entrée de ces pratiquants de ce sport dans les plages ne peut être autorisé sans les documents légaux requis", a averti M. Naili, soulignant qu'une rencontre a eu lieu récemment entre les services de sureté, avec la collaboration des garde-frontières et de la Gendarmerie, pour arrêter les mesures à prendre en commun et renforcer la coopération entre ces corps pour éviter de pareils incidents.