Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et des statistiques, Bachir Messaitfa, s'est félicité mercredi à Séoul de la coopération algéro-coréenne dans le cadre du programme d'échange des connaissances, affirmant que ce dernier a abouti à "plusieurs projets réussis". Ces réalisations englobent "le projet de la vision de l'Algérie à l'horizon 2030" et d'autres projets liés au passage à l'économie cognitive, à l'application des critères de gouvernance économique, à la réforme de l'éducation ainsi qu'à la planification foncière au service de la croissance et à la réforme du secteur de la santé, a indiqué M. Messaitfa dans son intervention devant les participants à la rencontre célébrant le 10e anniversaire du lancement du programme coréen d'échange de connaissances. Il a précisé à ce propos, que le programme, supervisé par l'Institut coréen de développement (DKI) et les ministères des stratégies et finances, a été lancé au lendemain de la rencontre qui avait regroupé en mars 2006, les présidents algérien Abdelaziz Bouteflika et coréen Roh moo-hyun. Le président Bouteflika avait alors donné le coup d'envoi à la coopération bilatérale, a-t-il dit, avant de rappeler que le programme concernait 33 pays dans le monde et l'achèvement du programme 2011/2012 et le début de celui de 2013/2014. L'Algérie et la Corée du Sud "ont plusieurs points communs dont la situation similaire qui a prévalu dans les années 70", a poursuivi M. Messeitfa qui a noté également que les deux pays enregistraient le même revenu moyen per capita estimé à 200 dollars. Il a ajouté à cet effet, que cela atteste "la capacité de l'Algérie quant à la réalisation d'une croissance identique pour peur que les conditions favorables soient réunies". D'autre part, il a insisté sur l'importance d'une coopération bilatérale pour assurer le succès du programme actuel 2013/2014 qui s'articule autour de mécanismes d'application pour soutenir la vision de l'Algérie 2030 et le lancement de l'Institut algérien des études de développement. Le partage des connaissances nécessaire pour bénéficier de l'expertise des pays émergents Le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et des Statistiques Bachir Messaitfa a appelé mercredi à Séoul à poursuivre l'investissement dans les capacités humaines et l'élargissement des échanges des connaissances pour bénéficier de l'expérience des pays émergents. Selon un communiqué du secrétariat d'Etat, M.Messaitfa a déclaré, lors d'une intervention à l'occasion de la célébration du 10ème anniversaire du lancement du programme coréen d'échange des connaissances, que la valorisation des ressources humaines est la leçon la plus importante à tirer de l'expérience coréenne en matière de développement. Il a plaidé, à cet égard, pour la poursuite de l'investissement dans la formation continue et l'élargissement de la sphère d'échange entre les pays émergents et les pays en voie de développement. Le secrétaire d'Etat a confirmé également "la disponibilité de l'Algérie à promouvoir la coopération scientifique entre les Etats notamment en ce 21ème siècle caractérisé par la vitesse du flux des connaissances", ajoute la même source. La visite de M. Messaitfa à Séoul a été aussi l'occasion pour affiner l'accord avec les responsables de l'Institut coréen de développement KDI sur le nouveau programme d'échange des connaissances avec l'Algérie pour la période 2013-2014. Ce programme est dirigé par l'institut KDI et le ministère coréen des Stratégie et des Finances et couvre 33 pays. Il porte notamment sur la projection de mécanismes d'application de la vision "Algérie 2030" et le lancement de l'Institut algérien des études de développement. Le premier programme (2011-2012) avait abouti à l'élaboration des projets de la vision "Algérie 2030", de changement vers l'économie fondée sur la connaissance, d'application des normes de la gouvernance économique, de réforme de l'enseignement, de planification immobilière en faveur de la croissance et de réforme du secteur de la Santé.