Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a démenti lundi à Alger l'information selon laquelle des ministres du parti ont été écartés de la nouvelle composante du gouvernement pour n'avoir "pas soutenu" sa candidature au poste de secrétaire général. Lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le président du parti Tadjamou Amel Jaizair (Taj), Amar Ghoul, au siège du FLN, M. Saâdani a déclaré : "L'information selon laquelle des ministres du parti ont été écartés du gouvernement pour n'avoir pas appuyé ma candidature est infondée". Le secrétaire général du parti du FLN a réaffirmé "la satisfaction" de sa formation de la composante du nouveau gouvernement technocrate, nommée mercredi dernier par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ajoutant que "le gouvernement technocrate est le plus approprié pour la préparation des prochaines échéances électorales". M. Saâdani a ajouté que sa rencontre avec le président du parti TAJ s'inscrit dans le cadre de l'ouverture du dialogue et de la concertation avec la classe politique, soulignant qu'elle a porté sur plusieurs dossiers à caractère national, régional et international y compris la prochaine présidentielle. Il a souligné, dans ce sens, que "toute personne qui soutient le président Abdelaziz Bouteflika et son programme fait partie de la famille du FLN et nous saluons et soutenons sa démarche". A une question sur la santé du président Abdelaziz Bouteflika, M. Saâdani a affirmé que "la santé du président est en constante amélioration et qu'il s'acquitte de ses missions au quotidien et présidera la semaine prochaine une réunion du Conseil des ministres", ajoutant que "les institutions du pays fonctionnent normalement". Il a révélé par ailleurs que son parti élargira les concertations avec tous les partis nationaux, tous courants confondus, (islamiques, nationalistes et de gauche), soulignant que "les portes du parti du FLN sont ouvertes à la classe politique désirant dialoguer avec le parti dans le cadre de l'action politique constructive". M. Saâdani a nié que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) ait pris contact avec son parti dans le cadre des concertations qu'il entreprend. Il a en outre réitéré le rejet de son parti de la loi française glorifiant le colonialisme indiquant que la "meilleure réponse" à cette loi est de mettre en échec les politiques glorifiant le colonialisme dans les phases de proposition et de mise en œuvre.