L'Algérie a décidé d'apporter une contribution annuelle d'un million de dollars et ce durant trois ans à l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR), a annoncé jeudi à Genève le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l'occasion du 50e anniversaire de cette institution onusienne. M. Sellal, qui représente l'Algérie, invitée d'honneur de cette institution, a précisé que cet effort financier "participera au développement des capacités de formation et de gestion des pays en développement", soulignant qu'à l'instar de l'Algérie, les nombreux pays qui ont bénéficié de l'assistance de l'UNITAR, sont satisfaits de ses réalisations et souhaiteraient les poursuivre et les amplifier". Il a jugé "urgent" de soutenir cette institution qui souffre de difficultés financières, "pour qu'elle soit en mesure de répondre aux attentes des pays (...) confrontés à de nouveaux défis qu'ils ne peuvent surmonter avec leurs seuls moyens compte tenu des nouvelles échéances" imposées par "la complexité grandissante" des relations internationales", a-t-il argué. Pour le Premier ministre, il s'agit de "s'adapter" aux mutations et aux bouleversements du monde contemporain à l'ère de la globalisation. "La mondialisation qui désormais s'impose à la communauté internationale, devrait être maîtrisée collectivement pour faire émerger les opportunités bénéfiques qu'elle recèle", a-t-il estimé, soulignant dans ce cadre, "le rôle important" de l'UNITAR et de l'ensemble des institutions du système des Nations unies. "Dans ce contexte perturbé que traverse le monde, l'UNITAR est interpellée pour rénover ses programmes de formation pour que les futurs décideurs soient mieux outillés pour surmonter les nouveaux défis", a-t-il soutenu.