L'allègement des conditions du déroulement de l'examen du baccalauréat est actuellement à l'étude au niveau du ministère de l'Education nationale, a-t-on appris dimanche auprès du ministère. "Il s'agit seulement d'une réflexion et rien n'a encore été décidé", a affirmé la même source qui a précisé que "plusieurs propositions" étaient à l'étude pour alléger les conditions du déroulement des épreuves de l'examen du baccalauréat "sur la base d'une étude comparative faite avec d'autres systèmes éducatifs de par le monde". L'examen du rattrapage, la réintroduction du contrôle contenu dans la fiche de synthèse et la réduction du nombre des jours du déroulement des épreuves du baccalauréat, figurent parmi les aspects de la réflexion. Il s'agit également d'anticiper, "éventuellement", les épreuves de l'examen selon la même source, qui souligne que la réflexion en question "se trouve au niveau technique (simulations et comparaisons) et qu'une fois la décision élaborée, elle sera soumise à la concertation avec les différents partenaires du secteur de l'Education nationale". Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed avait indiqué dans une déclaration à la presse en marge d'un colloque maghrébin sur le handicap, que son secteur étudie actuellement la possibilité d'instituer une deuxième session du bac pour les élèves ayant obtenu entre 9 et 10 de moyenne. Il avait expliqué qu'une réflexion était engagée pour "étudier comment instituer une session de rattrapage pour des élèves qui ont une moyenne entre 9 et 10, et leur permettre de passer deux ou trois épreuves essentielles du bac". Il s'agit seulement d'une réflexion et "rien n'a encore été tranché", avait précisé le ministre. Depuis 2001, seuls ceux qui ont une moyenne de 10/20 obtiennent leur bac, le système de rachat ayant été abandonné, même pour une moyenne de 9,99/20.