Les questions du terrorisme et du crime transfrontalier seront au centre des travaux de la réunion de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique qui se sont ouverts dimanche à Alger, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. "Les questions du terrorisme et du crime transfrontalier seront débattues lors de cette réunion de trois jours", à laquelle prennent part notamment plusieurs ministres des Affaires étrangères africains, a précisé à la presse M. Lamamra en marge de cette rencontre. Il a souligné qu'au cours des discussions, "il sera notamment question de la manière dont les membres africains non permanents du Conseil de sécurité de l'Onu s'emploieront, à partir du 1er janvier prochain, à réaliser les objectifs de l'Afrique sur l'ensemble des dossiers à l'ordre du jour". Les membres africains non permanents au Conseil de sécurité de l'ONU sont le Nigeria et le Tchad (nouveaux membres) ainsi que le Rwanda (qui entame en janvier sa deuxième année). Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que la rencontre a pour objectif d'"outiller" les trois représentants des pays africains au Conseil de sécurité de l'Onu notamment les nouveaux membres. Il a, ainsi, souligné l'importance pour ces trois pays africains "d'acquérir les techniques et procédures qui leur permettent d'être opérationnels" dès le début de leur mandat et d'"appliquer les politiques et décisions" de l'Afrique, car, a-t-il dit, "ils sont recommandés par l'Union africaine(UA)". Il s'agit aussi d'"interagir" avec les douze autres membres du Conseil de sécurité de l'Onu pour que l'Afrique puisse "bénéficier" notamment des moyens de l'Onu. M. Lamamra a indiqué que le Conseil de sécurité de l'Onu "a la responsabilité principale du maintien de la paix et la sécurité dans le monde y compris en Afrique". "Tout ce que les Africains font eux-mêmes pour réaliser la paix sur leur continent est une contribution directe au fonctionnement et à l'accomplissement de la mission des Nations unies", a-t-il expliqué. La réunion de haut niveau a rassemblé plusieurs ministres des Affaires étrangères africains, des membres africains non permanents siégeant au Conseil de sécurité des Nations unies, des responsables du Conseil de paix et de sécurité de l'UA et des Hauts responsables de la Commission de l'UA ainsi que des membres de l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR).