Les travaux du 1er colloque international sur le "roman algérien contemporain, réalité et perspectives", abrité par la faculté de littérature et des langues de l'université d'El Afroun (Blida), se sont poursuivis mercredi avec l'animation de rencontres-débat axées sur la littérature algérienne et le 7eme art. Des communications sont prévues à l'animation par des universitaires et hommes de lettres nationaux et étrangers, durant ce colloque, qui sera clôturé par l'émission d'une série de recommandations, indiquent les organisateurs. De jeunes auteurs, invités à cette manifestation, Samir Kasmi, Mohamed Meftah et Hassiba Moussaoui, en l'occurrence, ont, pour leur part, animé deux ateliers, au profit d'un groupe d'étudiants, à qui ils ont expliqué leur stratégie d'ébauche d'un roman. Dans sa communication intitulée "la structure du drame dans le roman algérien contemporain moderne", Dr .Fethi Mansouria, de l'université de Batna, a abordé la manière dont sont traitées les crises vécues par le pays dans le roman algérien, tandis que sa consoeur, Dr. Naima Bouzidi, de l'université de Blida 2 (El Affroune), a axé son intervention sur l'image du moi et l'autre, dans la littérature algérienne a travers le roman de Marzek Baktache " les oiseaux du zénith". "Le roman algérien jouit d'une très bonne réputation en Iran" a assuré, à l'occasion, Dr. Kobra Rouchene Fikr, de l'université de Téhéran. Cette universitaire, auteur de plusieurs traductions de romans algériens vers le perse, dont les romans de Wassini Laaredj et Ahlmen Mostaghanemi "Dhakirate El Djassad", a souligné l'intérêt croissant des critiques et hommes de lettres iraniens pour la littérature algérienne, grâce à ces traductions, qui ont encouragé, a-t-elle dit, "d'autres traducteurs à tenter l'expérience à leur tour".