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«La reine du roman arabe»
HOMMAGE À AHLEM MOSTEGHANEMI
Publié dans L'Expression le 04 - 11 - 2009

«Elle est un phénomène littéraire rare, un génie et notre ambassadrice grâce à laquelle l'Algérie est devenue un pôle culturel universel», a déclaré Khalida Toumi.
Le roman Mémoires de la chair (Dhâkirat djassad), oeuvre littéraire de l'écrivaine algérienne Ahlem Mosteghanemi, sera porté à l'écran le Ramadhan prochain sous forme de feuilleton. Une grande nouvelle qui semble la réjouir qu'elle a tenu à nous faire partager. D'autant que l'actrice principale est dit-elle «une Algérienne des Aurès».
Ce roman sera adapté en mégaproduction pour le mois sacré avec des interprètes syriens et d'autres nationalités. C'est ce qu'elle nous appris en aparté lors d'un hommage qui lui a été rendu lundi soir à l'hôtel Aurassi où la ministre de la Culture, Khalida Toumi, n'a pas tari d'éloges envers notre auteure. «Le Salon du livre a changé cette année et parmi ces changements, l'événement d'aujourd'hui. L'Etat rendra hommage à nos figures de la littérature algérienne. On a commencé par Ahlem Mostaghanemi, car elle est la plus grande écrivaine aujourd'hui du monde arabe. C'est un honneur pour l'Algérie.»
Dans ses remerciements, la ministre de la Culture a qualifié Madame Mosteghanemi de reine du roman arabe en s'excusant de cet hommage survenu tardivement. Elle rappellera que Ahlem est la fille du martyr Charif Mohamed, militant chevronné qui s'était lui aussi distingué par son combat en laissant son empreinte, dans la dignité et la noblesse, les mêmes que sa fille arbore dans les plus belles pages de ses créations qui rehaussent la noblesse des lettres arabes.
«Ahlem Mosteghanemi n'est pas simplement un auteur ordinaire mais un auteur génial. Un phénomène littéraire s'illustrant dans un style d'écriture simple et compliqué à la fois, un mélange entre la prose et la poésie».
La ministre de la Culture n'a pas lésiné sur les superlatifs pour qualifier notre Constantinoise qui évolue aujourd'hui à l'étranger. «Beauté, élégance, bravoure et fierté de la nation, génie de la culture arabe, algérienne dans le sang et dans les tripes, notre ambassadrice extraordinaire faisant de l'Algérie un pôle culturel universel.»
Evoquant cet hommage, avec une voix émue, l'auteur dira combien elle est heureuse. «Même si j'ai mis 30 années à attendre ce moment cela me remplit de bonheur d'autant qu'il coïncide avec la date du 1er-Novembre.». Belle dans sa gandourah constantinoise, elle fera remarquer aussi combien le dialecte algérien lui manquait. Elle évoquera les grands noms de la littérature algérienne entre passé et présent, de l'ancienne à la nouvelle génération, entre ceux décédés et ceux qui continuent à porter haut la littérature algérienne aux cimes de l'universel. On citera pêle-mêle Réda Houhou, Benhadouga, Djaout, Moufdi Zakaria, mais aussi Yasmina Khadra, Amine Zaoui, Rachid Boudjedra et les autres. En plus du bouquet de fleurs, un burnous lui a été remis par la ministre de la Culture et celui des Moujahidine lors de cette soirée rehaussée par la présence des anciens combattants de la Révolution, du comité organisationnel du Sila et de ses invités prestigieux. La soirée a été aussi marquée par le passage en première partie d'un musicien irakien au oud suivi de la cantatrice libanaise Majda Wahbi qui reprendra en chansons les textes de son amie Ahlem.
«Nous avons de belles plumes. J'en ai lu pas mal, notamment en poésie. Je crois en la force de la langue arabe c'est pourquoi j'ai l'ambition et la prétention de croire en l'avenir de la littérature arabe grâce à de talentueuses plumes», nous a confié en aparté la reine de la soirée.
Pour rappel, Ahlem Mosteghanemi est l'écrivaine la plus lue dans le monde arabe. Elle a étudié la littérature arabe à l'université d'Alger, puis à la Sorbonne où elle a obtenu un doctorat en 1982. Elle épousa un journaliste libanais et ira vivre au Liban. Elle est actuellement enseignante à l'université américaine de Beyrouth.
En outre, elle débuté en animant une émission de poésie à la Radio algérienne. Mosteghanemi est aussi l'une des disciples de Malek Haddad. Elle est devenue la première femme algérienne à écrire un roman en langue arabe et le premier auteur arabe contemporain à vendre des centaines de milliers de livres et à rester en tête des meilleures ventes. Son premier roman Dakirat Al Jasad (Mémoire de la chair) publié en 1993 en est à sa vingt-deuxième édition. Il lui a valu en 1998 le prestigieux prix Najib Mahfoud.


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