La préservation du patrimoine immatériel, dans sa diversité d'expression, est au centre de journées de formation ouvertes jeudi, à l'initiative de l'association du vieux ksar d'Ouargla. Ces journées, auxquelles prennent part des universitaires et associations actives de différentes régions du pays, prévoit quatre ateliers de travail. Ces ateliers traitent de l'enregistrement audiovisuel du patrimoine immatériel, l'étude sociologique des Amazighs des ksour saharien, Ouargla comme modèle, la psychologie de la recherche dans le patrimoine immatériel, et la transcription littéraire et les principes d'écriture de la langue amazighe. Cette manifestation, qui se poursuivra jusqu'à samedi prochain, vise la mise en place d'un comité chargé du patrimoine immatériel dans ses différentes formes d'expression, dont la culture, la littérature, les musiques et danses, les contes et légendes, l'art culinaire, les us et coutumes de la population du ksar d'Ouargla, et le bénévolat pour la protection du patrimoine ancestral, en tant que référent identitaire. Le programme de ces journées prévoit aussi des expositions de photographies et de documents sur le legs immatériel, des échantillons d'anciens ustensiles et équipements domestiques, en plus de l'organisation de jeux traditionnels et de soirées artistiques animées par des troupes locales.