Le secrétaire général du parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR) a annoncé samedi à Alger que son parti tranchera dans deux semaines au plus tard la question du soutien de l'un des candidats à la prochaine présidentielle prévue en Avril. M. Sahli, qui présidait la réunion du bureau de l'ANR, a affirmé que le parti tranchera lors d'une conférence nationale prévue, au plus tard, dans deux semaines, la question du soutien de l'un des candidats à la présidentielle du 17 avril prochain, après avoir décidé de ne présenter aucun candidat. Le Conseil national avait chargé le bureau national de l'ANR de suivre le dossier de la présidentielle, de prendre la position "adéquate" et de soutenir "le candidat de la stabilité et de la continuité", rejetant l'appel lancé par les partisans du boycott et de l'aventurisme, a indiqué le même responsable. L'ANR soutient "le candidat du courant national et républicain qui œuvrera à l'ancrage et à l'approfondissement des reformes politiques dans les différents domaines, garantira l'intégrité territoriale et pourra réaliser une plus grande ouverture de l'Algérie sur son environnement régional et international", a-t-il dit. Il a exprimé le souhait de voir les efforts des pouvoirs publics se conjuguer avec ceux de tous les partis et des organisations de la société civile en vue de faire de ce rendez-vous "une occasion de consacrer l"Etat institutionnel, d'approfondir la pratique démocratique, de réduire les écarts socio-économiques et de renforcer la cohésion nationale". M. Sahli a appelé les partis d'opposition à "éviter les préjugés injustifiés" sur la régularité et la transparence de ce rendez-vous électoral et de ne pas "mettre en doute" la capacité et la bonne volonté des institutions de l'Etat d'organiser cette échéance électorale dans un climat empreint "de neutralité, de transparence et de respect total de la volonté populaire". Il a qualifié d'''irréalistes et d'inacceptables" les revendications soumises récemment par les partis d'opposition qui ne sont, a-t-il dit, qu'une pure "surenchère politique" visant à "justifier une éventuelle défaite des candidats de l'opposition lors de la prochaine présidentielle". Il a souhaité que la prochaine présidentielle ne soit pas l'occasion "de déstabiliser la nation ou de semer la discorde parmi les enfants d'une même patrie", mettant en garde contre "la gravité de certains incidents douloureux dont les conséquences ne peuvent être surmontées qu'à travers le dialogue, la sagesse et la retenue". A une question posée lors d'un point de presse animé en marge de cette réunion, sur la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour un 4eme mandat, M. Sahli a affirmé que cette question "concerne le président Abdelaziz Bouteflika", soulignant qu'il était contre ceux qui s'opposaient à sa candidature, d'autant que "la constitution lui accorde le droit de se porter candidat, comme tout autre citoyen". Il a salué les réalisations du président de la République au cours de son troisième mandat notamment en ce qui concerne la réconciliation nationale, la concorde et le développement". Par ailleurs, il a appelé les citoyens de la wilaya de Ghardaïa " à faire prévaloir le dialogue et la retenue, pour éteindre le feu de la discorde", appelant les autorités, les partis et la société civile à œuvrer "à surmonter cette situation dans les plus brefs délais".