Des partis politiques et des représentants de personnalités nationales dits le "groupe des vingt" se sont réunis dimanche à Alger pour examiner les situations politique et socio-économique du pays et les conditions d'organisation de la prochaine présidentielle. Le "groupe des vingt" qui "représente le front d'opposition dénonce le mépris du pouvoir vis à vis de ses propositions avancées pour réunir les conditions d'un scrutin libre, transparent et crédible devant donner lieu à l'élection d'un président légitime", indique un communiqué signé par le mouvement Ennahda. Le groupe est composé entre autres des partis El Fedjr El Djadid, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), Jil Jadid, Justice et manifeste et Ennahda. Le porte-parole d'Ennahda, Mohamed Hadibi, contacté par téléphone, a déclaré à l'APS, que "le dossier de l'élection présidentielle n'a pas été tranché par le groupe qui consacrera une réunion à ce sujet la semaine prochaine". Lors de cette rencontre à laquelle étaient présents des représentants de plusieurs personnalités nationales dont le candidat à la présidentielle Ahmed Benbitour, le "groupe des vingt" a estimé que les incidents de Ghardaia "affectent le tissu social et compromettent la stabilité du pays". "Les institutions de la Républiques doivent assumer leur responsabilité politique en cette conjoncture", insistent les membres du groupe qui ont décidé de maintenir leurs contacts et de poursuivre leur concertation en vue d'adopter les mesures adéquates en fonction des développements de la situation dans le pays. Ils ont également convenu d'organiser une conférence nationale sur la situation prévalant dans le pays, ajoute le communiqué.