Neufs partis politiques ont appelé, lundi à Alger, le président Abdelaziz Bouteflika à présenter sa candidature à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, étant "l'homme capable de préserver la sécurité et la stabilité du pays". Il s'agit du Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), de Tajamou Amel Jazair (TAJ), du Front national des indépendants pour la concorde (FNIC), du Front de la jeunesse démocratique pour la citoyenneté (FJDC), du Front national démocratique (FND), du Parti des fidèles à la patrie (PFP), du Front algérien pour le développement, la liberté et la Justice (FADLJ), du Mouvement de la jeunesse et de la démocratie (MJD) et du Mouvement de l'entente nationale (MEN). Lors d'une conférence de presse tenue au siège du MNND à laquelle ont pris part des représentants de ces formations politiques, le président du MNND, Abderrahmane Akif a précisé que ces partis "ont convenu d'appeler le président Abdelaziz Bouteflika à présenter officiellement sa candidature à la prochaine présidentielle", estimant qu'il est "l'homme capable de préserver la sécurité et la stabilité du pays", d'autant que l'Algérie "était et demeure ciblée dans sa sécurité, son unité et ses richesses". De son côté, le président du FJDC, Ahmed Gouraya, a souligné que la décision d'appeler à la candidature du président Bouteflika à cette échéance capitale émane des "résultats positifs de sa bonne gouvernance qui a permis de rétablir la sécurité et la stabilité du pays à travers plusieurs dispositions, dont la réconciliation nationale". A une question sur son appartenance aux partis de l'opposition, M. Gouraya a souligné que "l'expérience de l'opposition a été infructueuse. Ces formations politiques n'ont pas pu choisir un candidat consensuel apte à les représenter", a-t-il dit. Dans leur communiqué final, ces partis politiques ont appelé les jeunes algériens à faire preuve d'esprit de responsabilité, de citoyenneté et de vigilance et ne pas se laisser influencer par ceux qui veulent semer la fitna et porter atteinte à la sécurité et la stabilité de l'Algérie. Ils ont appelé les acteurs politiques à contribuer à la préservation de la sécurité et la stabilité de l'Algérie et "veiller à apaiser la situation politique tendue qui prévaut à Ghardaïa et barrer la route aux ennemis de l'Algérie".