Le Groupe des Amis de la Syrie a accusé vendredi le régime syrien d'être responsable du manque de progrès dans la première série de négociations qui ont pris fin à Genève. "Le régime est responsable de l'absence de réel progrès dans le premier round de négociations", a affirmé le Groupe dans un communiqué publié à Paris, et dans lequel il accuse le régime syrien de d'avoir pratiqué l'"obstruction" lors de la première manche des négociations. Le Groupe des Amis de la Syrie regroupe onze pays (Egypte, France, Allemagne, Italie, Jordanie, Qatar, Arabie Saoudite, Turquie, Emirats arabes unis, Grande-Bretagne, Etats-Unis). "Nous sommes scandalisés par la poursuite du régime de sa stratégie ‘mourrez de faim ou rendez-vous' qui empêche des centaines de milliers de personnes à Damas, Homs ou ailleurs de recevoir de la nourriture ou des médicaments", a-t-il souligné dans son communiqué. Le Groupe a toutefois salué "la courageuse décision de la Coalition de l'opposition nationale syrienne" d'avoir participé aux négociations de Genève, ainsi que son "approche constructive" pendant le premier round de discussions. La première session du premier dialogue entre le gouvernement et l'opposition syrienne sous médiation de l'ONU s'est achevée vendredi à Genève sans résultats tangibles. Une seconde session doit avoir lieu le 10 février. Le régime syrien accuse l'opposition de bloquer les négociations. L'opposition syrienne de son côté veut que la négociation se déroule selon les décisions prises en juin 2012 par les grandes puissances et énoncées dans le communiqué de Genève I. La déclaration de Genève I prévoit notamment la mise en place d'une autorité gouvernementale de transition dotée des pleins pouvoirs.