Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité social, Mohamed Benmeradi, a annoncé, jeudi à Alger, que "l'Ecole supérieure de sécurité sociale ouvrira officiellement ses portes à la prochaine rentrée universitaire 2014-2015 pour améliorer la qualité de la formation en matière de prestations". "Cette démarche vise à améliorer la qualité des prestations offertes par la sécurité sociale au profit des assurés", a précisé le ministre dans une allocution prononcée à l'occasion du regroupement national des directeurs d'Agences et des structures de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS). "L'école accueillera des bacheliers et des diplômés universitaires pour former des cadres compétents capables de gérer le système de sécurité sociale et d'améliorer les prestations au profit des assurés sociaux", a déclaré M. Benmeradi en marge de cette rencontre. Dans ce cadre, le ministre s'est engagé à accorder un intérêt particulier pour "alléger les mesures administratives et les dossiers requis, réduire les délais de leur traitement, améliorer les conditions d'accueil et renforcer les cellules d'écoute pour répondre aux préoccupations des citoyens et lutter contre la bureaucratie". La mise à niveau des ressources humaines constitue "un véritable capital notamment en matière de maîtrise des Technologies de l'information et de la communication (TIC) pour établir des relations de confiance et de coopération avec les assurés sociaux et les différents partenaires dans le cadre de leurs relations quotidiennes avec les services chargés des prestations", estime M. Benmeradi. L'élargissement des opportunités de travail notamment chez les jeunes constitue, selon le ministre, "l'unique solution susceptible de diversifier la base d'obtention des cotisations et de préserver les équilibres financiers du système de sécurité sociale", a-t-il ajouté. Le ministre a, dans ce sens, appelé à "rationaliser, élargir et diversifier l'assiette des cotisations et favoriser la formule du médecin traitant actuellement appliquée pour les retraités et les membres de leurs familles". Cela vise, selon le premier responsable du secteur, à "développer les aspects liés à la prévention et à la qualité des prestations et rationaliser les dépenses sanitaires".