La compagnie Tassili Airlines (TAL) va faire son entrée sur le réseau du transport régulier international en assurant prochainement des dessertes vers la France, l'Italie et la Turquie, a-t-on appris mercredi auprès d'un responsable de la compagnie. "La direction de l'Aviation civile et de la météorologie (DACM), relevant du ministère des Transports, vient d'autoriser Tassili Airlines à opérer et à organiser des vols réguliers internationaux et ce après l'amendement du certificat d'opérateur aérien (Air Operator's Certificate) qui permet ainsi à la compagnie d'élargir ses activités ", a indiqué à l'APS le directeur commercial de TAL, Adil Cherouati. Sur cette base, TAL en coordination avec les services du ministère "va établir son programme d'exploitation qui portera dans un premier temps sur des escales de proximité dans trois pays méditerranéens à savoir la France, l'Italie et la Turquie", a expliqué M.Cherouati. Le même responsable a souligné que l'ouverture de TAL sur le réseau du transport régulier international se fera en complémentarité avec la compagnie nationale Air Algérie. Le Business plan (2012-2014) de Tassili Airlines prévoyait l'introduction de la compagnie sur le réseau du transport régulier international destiné au grand public, et ce après sa réussite sur le réseau régulier national notamment vers le sud du pays. TAL qui couvre à ce jour 14 wilayas, a inauguré en décembre dernier, la ligne Adrar-Oran-Adrar qui lui a permis de renforcer davantage son réseau domestique. En 2013, TAL a transporté près de 600.000 voyageurs, un chiffre en "nette évolution" par rapport à 2012. La compagnie aérienne a été créée en mars 1998, en vertu d'une joint-venture entre Sonatrach et Air Algérie avant de devenir une filiale à 100% de Sonatrach en avril 2005. La compagnie dispose d'une centre de maintenance située à Dar El Beida (Alger) afin d'assurer la maintenance en engineering d'une flotte composée de 31 appareils dont 4 Boeing 37-800 NG, 4 Bombardiers Q 400 de 74 places ainsi que 4 Q 200 de 37 places acquis en 2008. Réalisé par une société canadienne, le centre est protégé par trois systèmes anti-incendie conformes aux standards de la norme NFPA 409. Par souci de préservation de l'environnement, notamment de la nappe phréatique, le bâtiment est doté d'un système de récupération de produits chimiques non dégradables.