La préservation d'une Algérie unie, indépendante et jouissant d'une économie productive a dominé lundi, neuvième jour de la campagne électorale de la présidentielle 2014, les discours des candidats. A Tébessa, M. Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, a insisté sur la nécessité de défendre l'unité nationale du pays, évoquant, en ce sens, le rôle de cette wilaya frontalière dans la stabilité de l'Algérie dans une "conjoncture régionale marquée par de multiples défis et menaces". M. Sellal a rendu hommage aux hommes et aux femmes de la wilaya de Tébessa qui, a-t-il dit, "ont toujours été à l'avant-garde lorsqu'il s'agit de défendre l'Algérie, son unité et sa stabilité". M. Sellal a, à cette occasion, réitéré l'engagement du candidat Bouteflika de bâtir un "Etat fort et démocratique devant garantir tous les droits et toutes les libertés à l'ensemble des Algériens sans exclusion aucune". La candidate du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a, pour sa part, appelé lors d'un meeting à Djelfa les jeunes à assurer la relève de ''la Révolution et de l'indépendance''. Se prononçant contre les ''politiques de rafistolage'' menées jusque-là par les pouvoirs publics, Mme Hanoune s'est défendue d'avoir ''une quelconque responsabilité'' dans l'absence de ''perspectives'' chez la jeunesse algérienne, revendiquant le jugement des responsables de cette situation par le peuple. La secrétaire générale du PT a conviée les habitants de Djelfa à se rendre ''massivement'' aux bureaux de vote, à ''empêcher la fraude en contrôlant'' les centres de vote. De son côté, le président du Front national algérien (FNA) et candidat à la présidentielle, Moussa Touati, a affirmé lui aussi à Djelfa, que l'Algérie disposait des potentialités à même d'assurer son autosuffisance alimentaire. M. Touati a indiqué qu'au cas où il serait élu, il encouragerait l'entreprise économique familiale, créatrice de richesse et d'emplois, estimant que l'Etat "aurait du soutenir les petites entreprises au lieu de renflouer les caisses de sociétés budgétivores". Le président du FNA a déploré le fait d'avoir privilégié la politique de "l'import-import" au lieu d'encourager l'industrie nationale. Le candidat du parti Ahd 54 à la présidentielle du 17 avril prochain, Ali Fawzi Rebaïne, a plaidé lors d'un meeting qu'il animé à Magra (wilaya de M'Sila) pour l'alternance au pouvoir ''par des moyens pacifiques''. M. Rebaïne a affirmé que l'alternance au pouvoir ne peut se concrétiser que si "le régime actuel venait à démissionner et céder la place à la jeunesse algérienne, capable de gérer, elle aussi, le pays". Le candidat d'Ahd 54 a estimé que l'alternance au sein du pouvoir doit non seulement toucher le poste de la présidence de la République mais aussi tous les secteurs sensibles, critiquant dans la foulée l'absence de "volonté politique du régime actuel de laisser le peuple choisir ses représentants".