Quatre nouveaux centres anti-cancer (Cac) devraient être ouverts à travers le territoire national d'ici à la fin de l'année en cours, a annoncé mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. S'exprimant lors d'un séminaire sur "la prise en charge des cancéreux en Algérie", M. Boudiaf a indiqué que "quatre (04) nouveaux centres anti-cancer devraient être ouverts avant fin 2014 dont un à Alger, un à Hassi Messaoud, et un autre à Skikda. Le placement du quatrième n'étant pas encore été déterminé". "Les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous seront acceptables d'ici à la fin de l'année", a assuré M. Boudiaf lors de cette rencontre organisée par l'Inspection générale des finances (IGF). Selon le ministre, ces nouveaux Cac permettront de "répondre à la demande des patients atteints par le cancer et assurer une meilleure prise en charge qui est en nette amélioration grâce aux efforts consentis par l'Etat" en la matière. "Il y a une grande amélioration en matière de prise en charge des malades du cancer en Algérie. Il n'y a plus de lenteurs des les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous", a indiqué M. Boudiaf, soutenant même que "le cancéreux algérien se soigne aujourd'hui avec des moyens modernes". Le ministre s'est félicité à cette occasion des réalisations de l'Etat dans le secteur de la santé, notamment en matière de lutte cantre le cancer. A ce titre, il a indiqué que la politique publique prévoit "de mettre dans chaque établissement de santé un médecin spécialisé en oncologie " pour prendre en charge les patients. Aussi, beaucoup de dysfonctionnements ont été pris en charge en matière de radiothérapie, grâce à la relance de plusieurs projets qui étaient à la traîne, selon le ministre qui cite les projets lancés dans les wilayas de Sétif, Tizi Ouzou, Annaba, Tlemcen et Constantine. De son côté, le ministre des Finances, Mohamed Djellab présent à la rencontre a indiqué que la prise en charge des malades atteints par le cancer dans notre pays a mené l'Etat à "consentir des moyens financiers considérables", soulignant que les dépenses publiques dans le secteur de la santé représente une part de 2,3 % du PIB. Mais, au delà de la mobilisation des ressources financières que requiert la lutte contre une telle maladie, "l'accent doit être mis également sur la formation, la prévention ainsi que le développement de la recherche", a ajouté M. Djellab. Par ailleurs, M. Abdelmalek Boudiaf a annoncé la tenue le "16 et 17 juin prochain des assises nationales de la santé". Parmi les points figurant à l'ordre de jour de ces assisses, "la révision de la loi 85-05" de février 1985 relative à la protection et la promotion de la santé, revendiquée par les professionnels du secteur.