Un projet de création d'incubateurs dans plusieurs universités en Algérie, en vue de remédier au retard accusé dans la réalisation de cyberparcs à travers le pays, a été lancé, a annoncé lundi à Alger le directeur général de l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT), Youcef Aklouf. "Actuellement, nous avons 4 cyberparcs en Algérie. Celui de Sidi Abdellah à Alger est opérationnel depuis des années, alors que ceux d'Ouargla, d'Oran et d'Annaba accusent des retards dans leur réalisation", a indiqué M. Aklouf à l'APS en marge de la 3e édition du carrefour international des professionnels des TIC et du web (Algeria 2.0). Pour remédier à cette situation, "nous avons opté pour une nouvelle stratégie visant à créer des incubateurs à l'intérieur même des universités", a-t-il expliqué, annonçant que l'ANPT sera ainsi présente dans une dizaine d'université à travers le territoire national. Cette stratégie a pour objectif d'être plus près des étudiants, nouveaux diplômés et porteurs d'idées, a-t-il affirmé. L'ANPT a réalisé en février 2009 le premier cyberparc à Sidi Abdallah (Alger), mais les projets de construction du technoparc de Ouargla (inauguré le 1 mars 2012) et les deux autres parcs technologiques régionaux (Annaba et Oran) tardent à être livrés. L'agence a annoncé récemment trois autres projets de réalisation de parcs technologiques dans les wilayas de Sétif et Constantine et dans la ville de Boughezoul, ainsi qu'un incubateur à Ghardaïa.