Le groupe américain General Electric (GE) s'est engagé, mardi à Alger, en partenariat avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière, à participer au développement du secteur de la santé en Algérie. Le P-dg de GE, John Dineen, a déclaré, lors d'une rencontre d'évaluation de l'activité de son groupe en Algérie, que le partenariat avec le ministère de la Santé "était très important", pour la proposition de solutions, en vue d'améliorer l'Etat de la santé. GE avait signé auparavant un protocole d'accord avec le ministère de la Santé visant à améliorer le secteur de la santé en Algérie, notamment dans les services d'urgence. M. Dineen a expliqué que la coopération toucherait à la fois la formation, la fourniture d'équipements et de moyens technologiques. S'agissant du coût de la santé, le P-dg de GE en Afrique, Farid Fezoua, a indiqué que son groupe développerait des solutions abordables et accessibles, soulignant que la qualité des soins ne sera pas compromise pour autant. Pour lutter contre les maladies non transmissibles, le même responsable a fait savoir que GE comptait lancer une campagne de sensibilisation, regroupant les médias et les professionnels de la santé. Les quatre principaux points sur lesquels sera axée cette sensibilisation sont: la santé et le bien être, le cancer du sein, la santé de la mère et de l'enfant et le cancer en général. A propos des maladies infantiles, le Pr Abdenour Laraba, chef de service de pédiatrie au CHU Bab El Oued a relevé que l'asphyxie néonatale était l'une des principales causes d'handicap chez l'enfant. Il a ainsi souhaité voir l'action de GE dans le domaine de la Santé s'élargir davantage, pour l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes d'handicap. Pour sa part, le Pr Kamel Bouzid, chef de service oncologie au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d'Alger, a rappelé que la cancer était une maladie guérissable, contrairement aux autres pathologies non transmissibles. Il a insisté sur l'importance de consacrer d'importants efforts pour soigner cette affection, par le respect des délais des rendez-vous en radiothérapie. Le chef de service oncologie a aussi appelé le ministère de la Santé à prendre en charge le volet du remboursement des soins oncologiques, réalisés dans le secteur privé. Sur le plan de la vaccination, le Pr Bouzid a recommandé l'introduction de la vaccination contre le cancer du col de l'utérus en Algérie, afin d'éradiquer cette pathologie, d'ici à 2035.